Le gouvernement sud-africain a rejeté jeudi les allégations selon lesquelles l'Afrique du Sud aurait atteint un "point de non-retour" en matière de corruption.
"Nous reconnaissons qu'il y a un certain niveau de corruption dans l'ensemble de la société, et que nous devons l'affronter ensemble chaque fois qu'il se montre. Cependant, il est pessimiste de dire que l'Afrique du Sud est à un point de non-retour", a déclaré dans un communiqué Donald Liphoko, directeur général en exercice du département de la Communication.
Selon l'indice de la corruption perçue dressé par Transparency International, l'Afrique du Sud a obtenu une note de 44 sur 100. L' année dernière, sa note s'élevait à 42.
Plus le score d'un pays est bas plus ce pays est considéré comme corrompu.
Sur les 175 pays évalués, l'Afrique du Sud se positionne à la 67ème place. L'année dernière, l'Afrique du Sud était 72ème sur 177 pays. Le journal Times a commenté mercredi ces résultats en estimant que l'Afrique du Sud était "à un point de non-retour", dans un article au titre à sensation, "l'Afrique du Sud dans la tourmente".
"Des reportages tels que celui-ci déforment la réalité et n'aident pas à construire le pays mais alimente une vision pessimiste qui ne peut qu'affecter négativement notre moral en tant que nation et nos perspectives de croissance économique", a déclaré M. Liphoko.
Les médias doivent non seulement rapporter les faits mais aussi enrichir le débat national sur les questions d'importance nationale et ce de manière responsable, a-t-il dit.
Le cadre juridique et institutionnel du pays, ainsi que les déclarations politiques officielles, sont énergiquement opposés à la corruption, a déclaré M. Liphoko.
Pour remettre les choses en perspective, le nouvel indice de la corruption perçue montre que l'Afrique du Sud a réalisé des progrès sensibles dans sa lutte contre la corruption, a-t-il fait valoir.
"Le gouvernement a testé des mécanismes et des organes pour traiter les allégations de corruption, et nous devrions reconnaître le travail que mènent actuellement ces organes pour éradiquer la corruption", a-t-il souligné.
Depuis l'avènement de la démocratie en 1994, ce pays a adopté une série de lois contre la corruption, dont la Loi de promotion de l'accès aux informations, la Loi de promotion de l'accès à la justice, la Loi de prévention et de combat contre les activités de corruption, la Loi sur la gestion des finances publiques et la Loi sur la gestion des finances municipales.
"Ces lois forment une base législative solide pour combattre la corruption. En tant que signataire de la Convention, nous avons l' obligation de mettre en oeuvre un large ensemble de mesures de lutte contre la corruption visant à prévenir, détecter et sanctionner la corruption", a déclaré M. Liphoko.
Comme l'envisage le Plan de développement national, l'Afrique du Sud formera d'ici à 2030 une société dans laquelle les citoyens n'auront pas à verser de pots-de-vin, ils sauront avec confiance que les responsables publics et privés doivent rendre des comptes, une société dans laquelle les dirigeants respecteront des critères d'intégrité et d'éthique élevés.
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