Le chef de l'Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, réagissant à l'attentat contre le journal Charlie Hebdo à Paris plus tôt dans la journée de mercredi, a déclaré que les auteurs de cet horrible attentat, "ont trahi l'islam".
"J'ai appris que ce matin un attentat particulièrement violent et meurtrier a frappé ce matin un hebdomadaire français à Paris occasionnant de nombreuses victimes dont des journalistes et des caricaturistes", a dit le président gabonais lors d'une cérémonie officielle des voeux de la nation au chef de l'Etat.
"Ceux qui ont commis cet horrible attentat, ont trahi l'islam, déshonoré le prophète Mohamed et tourné définitivement le dos à Dieu. Tout le contraire de ce qu'ils prétendaient faire et qu'ils prétendaient défendre", a martelé Ali Bongo, reconverti à l'islam depuis sa tendre enfance.
"Nous n'avons pas de mots assez forts pour condamner un acte odieux que rien ne peut justifier", a-t-il déploré, avant de présenter "au nom du gouvernement gabonais et de son peuple, nous présentons aux familles si durement frappées nos sincères condoléances".
"Cet attentat démontre encore une fois comment la haine, l'intolérance doivent être combattus avec une extrême rigueur", a-t- il conclu.
Mercredi à la mi-journée, trois personnes ont fait irruption au siège du journal satirique français Charlie Hebdo. Ils ont tué deux policiers qui montaient la garde devant le journal avant de s' introduire dans le bâtiment où ils ont tiré sur tout ce qui bougeait. Le bilan provisoire est de 12 morts.