Le ministre burkinabè des Infrastructures du Burkina Faso, accusé par la presse d'être un ancien détenu et un faussaire, a présenté sa démission jeudi au Premier ministre Isaac Zida, une démission acceptée par le gouvernement.
"Dans le souci de (...) restaurer la paix et la concorde nationale, je viens très humblement (...) vous demander d'accepter ma démission du gouvernement", a écrit M. Dieguimdé dans une lettre adressée au chef du gouvernement de la transition, Yacouba Isaac Zida.
Depuis sa nomination, M. Diéguimdé a été accusé par les manifestants d'être un ancien détenu et un faussaire. Il est le deuxième ministre du gouvernement de la transition à démissionner face à la contestation.
Accusé d'avoir fait la prison aux Etats-Unis pour faux et usage de faux, les agents de son département qui a été renforcé par la société civile, M. Djiéguimdé a fini par jeter l'éponge.
"Je n'ai pas fait de prison. J'ai été arrêté et c'est tout. Et après relâché. Je n'ai pas de condamnation", avait indiqué Moumouni Diéguemdé lors d'une conférence de presse.
Le gouvernement burkinabè avait indiqué qu'il avait demandé aux Américains des informations sur le casier judiciaire du ministre.
Les agents du ministère l'accusaient aussi d'avoir octroyé après un mois de fonction des marchés publics de "gré à gré... pour plus d'un milliard de franc CFA" (environ 1,5 million d'euros) .
Les manifestants ont été soutenus par la société civile, des partis politiques et les syndicats.
Pour l'heure, le nom du successeur de M. Diéguimdé n'a pas été dévoilé par le gouvernement de la transition.
"A terme, ces actions handicapent l'atteinte des objectifs de la transition", a observé le porte-parole du gouvernement, Frédéric Nikiéma, ajoutant que des concertations seront entreprises "incessamment" pour trouver "le plus tôt possible" un successeur au ministre.
Le ministre de la Culture Adama Sagnon avait déjà été contraint à la démission en novembre dernier, moins de 24 heures après sa nomination.
Des agents de son ministère et la société civile l'accusaient d'avoir "enterrer" le dossier le dossier de Norbert Zongo, journaliste assassiné en décembre 1998 alors qu'il enquêtait sur la mort du chauffeur de François Compaoré, le frère cadet de l'ex- président.
Le Burkina Faso vit une transition depuis la chute de Blaise Compaoré, suite à une insurrection populaire fin octobre, après 27 années de règne.
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