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Charlie Hebdo : la participation du président sénégalais à la marche de Paris suscite des appréciations diverses

( Source: Xinhua )

16.01.2015 14h16

La participation du président sénégalais Macky Sall à la marche républicaine organisée à Paris suite aux attentats contre l'hebdomadaire français Charlie Hebdo suscite des appréciations diverses au Sénégal.

Cette polémique n'a guère été atténuée par la décision du ministère sénégalais de l'Intérieur d'interdire la distribution et de la diffusion des éditions de mercredi de Charlie Hebdo et d'un autre journal français Libération, dont les unes comportent une caricature du prophète Mohammed.

Cette interdiction au Sénégal, pays à 95% musulman, apparaît comme une réaction gouvernementale à tous les détracteurs de la participation du président Sall à la marche de Paris et comme un gage à certains religieux qui accusent les publications françaises de provocation.

Sur ce point, il n'y a pas unanimité : certains pensent que le chef de l'Etat a bien fait d'avoir pris part à cette marche, là où d'autres estiment qu'en Afrique, des massacres attribués à des terroristes sont quotidiennes, sans que les dirigeants du continent ne pensent à une riposte appropriée.

Des partisans du président Sall, dont son ancienne Premier ministre Aminata Touré, soutiennent que sa participation à la marche de Paris est "une marque de solidarité" du peuple sénégalais à celui de la France.

"Il s'agit d'une marque de solidarité du peuple sénégalais envers le peuple français, et surtout la réaffirmation de notre appartenance et attachement à un Islam de paix et d'humanisme", a déclaré Mme Touré dans un communiqué rendu public jeudi à Dakar.

''Je me félicite de la participation du président Macky Sall à la manifestation de Paris", a ajouté Mme Touré, rappelant que le Sénégal "est admiré partout dans le monde pour la coexistence légendaire entre les religions et sa culture de tolérance".

La marche républicaine à Paris en hommage aux victimes du terrorisme est "l'expression d'une solidarité internationale en marche pour vaincre ensemble l'ignominie", a souligné pour sa part le ministre sénégalais de la Justice, Me Sidiki Kaba.

Mieux, souligne Me Kaba, par ailleurs, président de l'Assemblée des Etats parties de la Cour pénale internationale (CPI), la marche républicaine à Paris "est un moment d'expression humaine de la douleur mais surtout un moment universel d'expression de la liberté''.

Par contre, cette participation du président Sall a été vivement contestée par certains leaders de la classe politique sénégalaise dont les opposants au régime actuel.

Dans le quotidien privé dakarois l'Observateur, Abdoulaye Mamadou Guissé, leader d'un parti d'opposition, a demandé à l' ensemble des guides religieux du pays de "boycotter pendant 40 jours" le président Sall.

"Au moment où des citoyens africains sont victimes au quotidien du carnage des terroristes de Boko Haram au Nigéria, au Cameroun, en Syrie, en Palestine, et des Sénégalais tués au Maroc et en Casamance, Macky Sall se permet de se servir des moyens du contribuable sénégalais pour aller participer auprès des agresseurs terroristes contre l'islam, des légalisateurs des caricatures blasphématoires du coran et de son prophète. Trop, c' est trop", a-t-il dit.

Plusieurs guides religieux ont quant à eux invité leurs fidèles à ne pas répondre par la violence "aux actes d'agression contre l'islam et son prophète Mohammed".

''J'invite les musulmans à se réfugier dans la foi et à suivre la voie tracée par Dieu'', a déclaré à la presse le guide religieux Baye Mamoume Niass, dirigeant d'un parti politique.

"Les fidèles musulmans, a-t-il rappelé, doivent savoir que les agressions contre le Prophète Mohammed ou contre l'islam n'ont pas débuté avec ces incidents de France. Notre religion a été de tous les temps victime de ces agressions", a-t-il ajouté.

Pour dénoncer les vagues de violence causées par des terroriste, la plateforme africaine pour le développement et les droits humains envisage d'organiser une marche pacifique à Dakar pour ainsi dénoncer "les massacres en cours en Afrique".

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