Afonso Dhlakama, chef du principal parti d'opposition, la Renamo, a garanti jeudi qu'il n'y aurait pas de guerre dans ce pays d'Afrique du Sud-Est, selon un des observateurs nationaux qui participait aux discussions entre le gouvernement du Frelimo et le Renamo, a rapporté jeudi la radio d'État.
Cette réunion a eu lieu jeudi après-midi dans la ville de Quelimane, dans la province du Zambèze dans le centre du pays, entre le chef de la Renamo et deux observateurs nationaux, l'évêque Dinis Sengulane et l'intellectuel Lourenco do Rosario.
Aucun détail n'a été révélé sur le contenu de cette réunion, toutefois M. Sengulane, interrogé par les journalistes, a déclaré avoir reçu des garanties de M. Dhlakama qu'il n'y aurait pas de guerre au Mozambique.
De son côté, M. do Rosario a déclaré que lui et son équipe étaient satisfaits de l'issue de cette réunion, qui faisait suite d'après ses propos à une autre réunion mercredi à Maputo avec l'ex- président Armando Guebuza et le président Nyusi.
M. Dhlakama a lui-aussi exprimé son optimisme à l'égard de cette réunion. "Ils étaient satisfaits et ont pris des notes de ce que nous disions", a ajouté M. Dhlakama, qui exigeait qu'un " gouvernement provisoire" dirige le pays jusqu'à ce que de nouvelles élections aient lieu.
Lors d'un rassemblement mercredi en Zambèze, M. Dhlakama a insisté sur le fait qu'il souhaitait discuter de sa demande d'un " gouvernement provisoire", qui serait une forme de coalition entre le Frelimo et la Renamo.
Le dirigeant d'opposition a menacé, si le Frelimo rejetait sa demande, de poursuivre ses plans de "République autonome dans le centre et le nord du Mozambique".