L'Algérie a, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, émis le vœu de renforcer sa coopération sécuritaire avec la Tunisie dans l'objectif de faire face au terrorisme et au crime transfrontalier.
Il est nécessaire de "renforcer les relations sécuritaires entre les deux pays (Algérie et Tunisie) et de les hisser au niveau des relations stratégiques pour faire face au terrorisme et au crime transfrontalier", a indiqué mercredi M. Lamamra à l'occasion de la visite du président tunisien Béji Caïd Essebsi en Algérie.
Dans le même ordre d'idées, le chef de la diplomatie algérienne, cité par l'agence officielle APS, a rassuré que la coordination sécuritaire entre les deux pays "se poursuit au niveau des services de sécurité" et "des gouvernements des deux pays", ajoutant que la rencontre prévue entre le président tunisien et son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika sera couronnée par de "nouvelles orientations pour l'approfondissement et l'élargissement des relations dans le domaine de la sécurité".
M. Caïd Essebsi a effectué mercredi sa première visite officielle en tant que président élu de la Tunisie à un pays étranger, en se rendant chez le voisin de l'ouest, l'Algérie.
Alger et Tunis entretiennent de bonnes relations, notamment aux plans politique et sécuritaire.
Pour répondre efficacement à la recrudescence des actes de terrorisme dans toute la région maghrébine et sahélo-saharienne, les deux parties ont décidé de se solidariser et de conjuguer leurs efforts en termes de renseignements et d'opérations militaires afin de faire face à cette menace transfrontalière.
D'ailleurs, les armées des deux pays avaient mené à maintes reprises des opérations conjointes contre les groupes terroristes qui activent au mont Chaambi et qui traversent les frontières.