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Le Japon élit sa première miss métisse

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

19.03.2015 08h21

Elle s'appelle Ariana Miyamoto, elle a 21 ans, elle était jusque-là Miss Nagasaki, et elle est aujourd'hui Miss Japon. Rien de bien particulier donc, sauf que la nouvelle plus belle fille du Japon est métisse, et dans l'Empire du Soleil Levant, c'est la première fois. C'est dire si, dans un pays ethniquement plutôt homogène, cette élection n'est pas passée inaperçue…

Née au Japon d'une mère japonaise et d'un père afro-américain, Ariana est citoyenne japonaise, a grandi au Japon, et s'identifie comme Japonaise. Décrit dans les médias locaux comme une « Saishoku kenbi » une femme pétrie d'intelligence et de beauté, elle détient aussi une maîtrise de 5e degré en calligraphie japonaise. Mais les réactions à sa victoire ont été à la fois positives et négatives, certains se demandant si une personne multiraciale pouvait vraiment représenter le Japon. Selon les médias locaux, elle même était au départ un peu réticente à l'idée de participer au concours parce qu'elle est ce qu'on appelle là-bas une « Hāfu », un mot dérivé de l'anglais « half » (moitié) que les Japonais utilisent pour désigner les personnes demi-japonaises, qu'elles soient multiraciales ou multiethniques.

« La sélection d'Ariana Miyamoto en tant que Miss Univers Japon de cette année est un grand pas en avant dans l'expansion de la définition de ce que cela signifie d'être japonais », a dit Megumi Nishikura cinéaste et coréalisateur du film « Hāfu ». « La controverse qui a éclaté après son élection est une grande opportunité pour nous Japonais d'examiner notre propre mythe d'homogénéité perpétuelle et, tout en même temps, il nous montre à quel point il nous reste du chemin à faire ».

Selon le film « Hāfu : l'expérience métisse au Japon », 20 000 demi-japonais naissent au Japon chaque année, y compris les personnes à la fois multiethniques et multiraciales. « Dans un pays où la majorité des magazines de beauté et de mode et les émissions de télévision sont dominés par des mannequins et des acteurs Hāfu », a déclaré Lara Perez Takagi cinéaste et coréalisatrice du film « Hāfu », « il était vraiment temps qu'une Japonaise métisse remporte le concours Miss Univers ».

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