L'activité économique s'est accélérée au sein de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA), de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), souligne un communiqué publié à l'issue de la réunion annuelle des ministres des Finances de la zone franc, vendredi à Bamako.
Dans la zone UEMOA qui regroupe huit pays, la croissance a été consolidée avec un taux de 6,8 % contre 5,8 % en 2013.
Il est attendu cette année une croissance de 7,2 %, la CEMAC ( six pays) affiche un taux de 4,7 % contre 1,4 % en 2013, indique le communiqué.
"En dépit des perspectives de croissance favorable, une vigilance particulière doit être exercée quant à l'évolution de la solde budgétaire et de l'endettement des Etats membres affectés par la chute des cours des matières premières et la dégradation de l'environnement sécuritaire", a souligné devant la presse le ministre malien de l'Economie et des Finances, M. Mamadou Igor Diarra.
L'insécurité, notamment dans la bande sahélo-saharienne, fait que des régions entières sont actuellement désertées par les investisseurs. Une situation qui, selon de nombreux experts, fait que des usines de production tournent au ralenti si elles ne sont pas fermées, entraînant un manque à gagner certain pour plusieurs pays.
Dans leur communiqué final, les ministres, gouverneurs et présidents d'institutions régionales rappellent que leur présence au Mali, "en dépit des événements dramatiques qui y sont survenus", témoigne de "leur volonté de ne pas fléchir face au terrorisme".
La lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme sont, entre autres, les autres grands thèmes abordés au cours de la rencontre de Bamako où il a aussi été question "de solidarité, d'intégration économique".
Selon des experts, la France, principal partenaire économique de plusieurs pays présents à la réunion de Bamako, a donné des " assurances" sur l'avenir du franc CFA.
Les participants ont examiné la problématique de la croissance durable, sous l'angle "des enjeux environnementaux et de la viabilité du financement du développement", dans la perspective de la "Conférence des parties" (COP21) prévue à Paris (France) du 30 novembre au 15 décembre 2015.
Les participants ont mis l'accent sur la nécessité pour l' Afrique subsaharienne de se présenter à ce rendez-vous avec "une ambition forte et partagée" en termes d'engagement contre les changements climatiques et d'obtention de financements pour l' atténuation et l'adaptation aux effets de ces perturbations environnementales.
La question de l'endettement des pays de la zone a été aussi abordée à travers des critères de convergence et la réforme des dispositifs de surveillance multilatérale.
En marge de la rencontre, la France a annulé 43 milliards de F CFA (86 millions USD) de dette monétaire à l'égard du Mali.
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