L'université Qinghua vient de publier le premier rapport de recherche sur les PM2,5 (air intérieur) indiquant une lecture de qualité moyenne de "pollution lumineuse" dans la capitale.
Bien que l'air intérieur soit plus propre que l'extérieur, les spécialistes suggèrent à la population de faire plus attention à la qualité de l'air intérieur, car les personnes passent généralement près de 20 heures par jour à la maison ou dans les bureaux.
Cela signifie qu'environ 80% des particules PM 2,5 inhalées proviennent de sites intérieurs.
Plusieurs chercheurs et plus de 400 bénévoles ont recueilli 110 000 heures de données de 7 700 emplacements à Beijing, sur une période de deux mois et demi.
Pour Zhang Lin, professeur agrégé du Département de génie électronique de l'Université Qinghua : «Nous avons utilisé l'Internet mobile et les technologies de données volumineuses, et équipé chaque bénévole de notre Pimi airbox. Capable de surveiller le niveau des PM2,5 dans l'air intérieur, pratiquement comme le ferait un instrument professionnel».
L'enquête a montré qu'un tiers des journées contrôlées étaient polluées.
Les résultats indiquent un niveau moyen des PM 2,5 dans l'air intérieur de 82 microgrammes par mètre cube, légèrement supérieur à la norme de la qualité de l'air, qui est de 75 microgrammes par mètre cube.
Zhang Lin a souligné que quand l'air extérieur est propre, le fait d'ouvrir les fenêtres peut aider à maintenir une bonne qualité de l'air.
«Lorsque la qualité de l'air extérieur est faible, surtout en cas de forte pollution, l'air intérieur est toujours plus sain que l'air extérieur, ce qui montre l'effet protecteur des bâtiments».
Les mesures montrent également que les immeubles de bureaux ont une meilleure qualité de l'air en comparaison des quartiers résidentiels, avec par exemple le 17ème étage qui permet de mieux respirer par rapport aux étages inférieurs.
Et la qualité de l'air intérieur des logements se trouvant à plus de 500 mètres des rues principales est moins nocive que ceux se trouvant à proximité des grosses artères.
Les grandes villes chinoises ont tous mis en place des systèmes de surveillance pour la pollution aux particules fines, avec une publication régulières des données.
Toutefois, les résidents urbains connaissent rarement la qualité de l'air intérieur, en raison d'un équipement de surveillance trop imposant et coûteux.
Zhang Lin et son équipe espèrent sensibiliser davantage le public sur cette question et de poursuivre leurs recherches dans ce domaine.
A l'avenir, la technologie de cloud computing devrait être appliquée aux appareils électroniques pratiques et à moindre coût, de sorte qu'il ne sera pas difficile pour les familles ordinaires de connaître la qualité de l'air autour d'eux.
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