La décision de faire recours à l'état d'urgence a été dictée par "l'intérêt suprême de la nation" à la lumière des menaces terroristes qui ne cessent d'apparaître, s'est exprimé dans la soirée de mardi le chef du gouvernement Habib Essid.
S'adressant aux Tunisiens dans un discours conjointement diffusé par la télévision centrale tunisienne et certaines radios et chaines privées locales, M. Essid a expliqué que cette décision est en mesure de "donner des pouvoirs exceptionnels aux forces sécuritaires et armées tunisiennes pour bien mener leurs opérations contre le terrorisme".
Cependant, a-t-il rassuré, une telle décision ne sera aucunement favorable à la restriction des droits et libertés fondamentales mais plutôt elle "visait à nourrir une certaine conscience quant à l'ampleur de la menace qui gêne la stabilité du pays".
"Le décret relatif à l'état d'urgence a été annoncé suite à des concertations avec les preneurs de décision au sommet de l'Etat et avec des partis politiques", a fait savoir le chef de la primature tunisienne.
Revenant sur le dernier carnage sur la plage de l'un des hôtels de la zone touristique de Sousse (province balnéaire de l'est du pays) faisant 38 morts, le Premier ministre tunisien a argumenté la participation de la Grande-Bretagne à l'enquête par le grand nombre de touristes britanniques tués dans l'attentat terroriste, soit une trentaine.
Toutefois, "la Tunisie ne compte en aucun cas livrer ses enfants (faisant allusion aux impliqués dans cette attaque, ndlr) à l'Angleterre pour interrogatoire dans le cadre de l'enquête en question".
L'annonce par le président tunisien Béji Caïd Essebsi de l'état d'urgence a été soutenue par certains partis politiques dont le parti islamiste Ennahdha (l'un du quartette au pouvoir), mais fortement critiquée par d'autres partis, partenaires sociaux et composantes de la société civile.
Dans un communiqué officiel, la centrale ouvrière (Union générale tunisienne du travail, UGTT) a réalisé que la déclaration de l'état d'urgence "était prématurée dans la mesure où la lutte contre le terrorisme sera un combat de longue haleine".
L'UGTT a vu que le pouvoir en place en Tunisie est plus que jamais appelé à "éviter un discours qui laisse penser que les appareils sécuritaire et militaire ne s'affichent pas en mesure face au terrorisme".
Lundi dans la soirée, soit quelque peu après le discours du président Essebsi annonçant l'état d'urgence, le Congrès pour la République (CPR, parti du président sortant Moncef Marzouki) a exprimé certaines réserves face aux "déclarations confuses qui portent atteinte au moral lui demandant de s'en tenir à son rôle" (...) le concerné - commandant en chef des forces armées, doit tenir un discours responsable et équilibré", lit-on dans un communiqué du CPR.
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