Dernière mise à jour à 11h52 le 09/07
Dans une étude publiée vendredi, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) met en garde contre les possibles effets des radiofréquences sur les fonctions cognitives des enfants, recommandant de faire évoluer la réglementation.
Saisie par les pouvoirs publics pour étudier l'exposition des enfants aux radiofréquences et ses effets potentiels sur leur santé, l'Anses "conclut à un effet possible de l'exposition aux radiofréquences sur le bien-être des enfants et leurs fonctions cognitives (mémoire, fonctions exécutives, attention)", est-il indiqué.
Dans ses conclusions, l'Agence souligne que "les enfants peuvent être plus exposés que les adultes en raison de leurs spécificités morphologiques et anatomiques, et notamment de leur petite taille, ainsi que des caractéristiques de certains de leurs tissus".
L'Anses émet ainsi une série de recommandations visant à "adapter les valeurs limites réglementaires afin de réduire l'exposition des enfants aux champs électromagnétiques, qui commence dès leur plus jeune âge du fait de l'expansion de l'usage des nouvelles technologies".
L'Agence recommande de faire évoluer la règlementation "pour que l'ensemble des dispositifs radioélectriques, et notamment ceux destinés aux enfants (...), soient soumis aux mêmes obligations réglementaires en matière de contrôle des niveaux d'exposition et d'information du public que celles encadrant les téléphones mobiles".
Il lui apparaît également nécessaire que "les niveaux de référence visant à limiter l'exposition environnementale aux champs électromagnétiques radiofréquences soient reconsidérés, afin d'assurer des marges de sécurité suffisamment grandes pour protéger la santé et la sécurité de la population générale, et particulièrement celles des enfants".
"Concernant spécifiquement les téléphones mobiles, l'Anses rappelle sa recommandation, déjà formulée, invitant à réduire l'exposition des enfants, en préconisant un usage modéré et en privilégiant le recours au kit mains-libres", est-il expliqué.
Par ailleurs, l'expertise a permis d'identifier "plusieurs études mettant en évidence une association entre un usage intensif et inadéquat du téléphone mobile par des jeunes et une santé mentale affectée (comportements à risque, dépression, idées suicidaires, etc.)".
Enfin, l'Anses recommande que des études complémentaires "évaluent l'impact sanitaire et psychosocial (apprentissage scolaire, relations sociales et familiales, etc.) chez les enfants lié à l'usage des technologies de communication mobile, en raison notamment de phénomènes addictifs, de troubles des rythmes circadiens, etc.".
"Dans l'attente de ces résultats, l'Agence recommande aux parents d'inciter leurs enfants à un usage raisonnable du téléphone mobile, en évitant les communications nocturnes et en limitant la fréquence et la durée des appels", conclut l'Anses.
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