Dernière mise à jour à 15h24 le 12/07
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| (Photo d'archive) |
L'eau liquide est une exigence pour la vie sur Terre. Mais sur Titan le plus grand satellite de la planète Saturne, la vie pourrait être présente au-delà des limites de la chimie à base d'eau, selon une nouvelle étude menée par des scientifiques de l'Université Cornell.
Dans le dernier numéro des Actes de l'Académie Nationale des Sciences, publié le 4 Juillet, les chercheurs ont fait part d'examens sur la présence de cyanure d'hydrogène (HCN) dans l'atmosphère de cette planète et spéculent sur le fait qu'elle pourrait devenir une possible clé de la chimie prébiotique.
Des études antérieures ont fait remarquer que la surface de Titan HCN pouvait réagir et former de longues chaînes, ou des polymères dont l'une est appelée polyimine (PI).
Aujourd'hui, en utilisant des modèles informatiques et des données recueillies par des missions de la NASA de Cassini et Huygens, les chercheurs ont montré que dans des conditions environnementales glaciales, comme Titan, la polyimine flexible pouvait absorber l'énergie du soleil et devenir un catalyseur possible pour la vie.
Titan est un endroit très froid. Au lieu de l'eau sur la surface, le satellite est rempli de méthane liquide et d'éthane. Son atmosphère dense, une brume orange, fait d'azote et de méthane. Lorsque la lumière du soleil frappe cet environnement toxique, la réaction produit du cyanure d'hydrogène.
«Nous sommes habitués à nos propres conditions ici sur Terre. Notre expérience scientifique est à la température ambiante et des conditions ambiantes. Titan est une bête complètement différente», a déclaré Martin Rahm, chercheur postdoctoral en chimie à l'Université Cornell et auteur principal de l'étude «Donc, si nous pensons en termes biologiques, nous serons probablement dans une impasse».
Pourtant, Titan et la Terre ont des traits communs importants. Malgré son climat apparemment inhospitalier, le satellite de la planète Saturne dispose notamment de lacs, de rivières et de mers. Ces liquides tombent sous forme de pluie et affectent la géologie par l'érosion.
«Ce document est un point de départ, comme nous sommes à la recherche d'une chimie prébiotique dans des conditions autres que sur la Terre», a indiqué Rahm. «Nous devons continuer nos recherches, pour comprendre comment la chimie a évolué au fil du temps. Nous voyons cela comme un préparation à la poursuite de l'exploration...».
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