Dernière mise à jour à 16h05 le 05/11
Selon Dirk Notz, climatologue à l’Institut Max Planck de Météorologie de Hambourg, pour chaque personne qui conduit une voiture sur 4 000 km ou prend un vol aller-retour de New York à Londres, 3 mètres carrés de glace de mer disparaissent de l'Arctique. Les chercheurs nous disent depuis longtemps que les émissions de dioxyde de carbone alimentées par l'homme contribuent au réchauffement global de la planète et, par extension, accélèrent la diminution de la glace de mer dans l'Arctique chaque année. Mais pour Dirk Notz et un collègue, qui ont détaillé l'ensemble complexe de calculs qui leur ont permis d'estimer la quantité de glace de mer de l'Arctique qui fond à chaque tonne de dioxyde de carbone émise dans l'atmosphère, la réponse est désormais concrète.
Ce résultat, si précis, aide à illustrer comment les actions individuelles façonnent ce qui peut souvent sembler un problème lointain. Selon la Banque mondiale, l'Américain moyen, par exemple, émet plus de 16 tonnes métriques de carbone chaque année. Cela équivaudrait à la fonte d'environ 48 mètres carrés de glace dans l'Arctique, ou à peu près suffisamment pour recouvrir le sol d'un appartement de 150 mètres carrés. « Cela permet de saisir intuitivement comment nous contribuons tous au réchauffement climatique », a déclaré Dirk Notz, qui a co-écrit l'étude avec Julienne Stroeve, chercheur principal au National Snow and Ice Data Center dans le Colorado. « Il est vraiment possible de traduire comment les actions individuelles contribuent à la perte de glace de mer ».
Les chercheurs affirment également que la relation linéaire entre les émissions de dioxyde de carbone et la quantité de fonte des glaces pourrait être un bon indicateur de la période où l'Arctique sera totalement dépourvue de glace en septembre, le mois le plus bas de chaque année pour la glace de mer arctique. Les scientifiques s'attendent à ce que cela se produire au cours des prochaines décennies, peut-être même dès 2030. L'étendue de la glace de mer dans l'Arctique mesurée a atteint un niveau historiquement bas en octobre, et les températures de la surface de l'air ont montré une chaleur record. Il est difficile de prévoir ce que représentera la fonte actuelle de glace pour l'année prochaine, mais il y a une tendance à long terme sans équivoque, celle de moins de glace dans l'Arctique. Avec pour conséquence probable un affaiblissement du jet stream, qui contribuerait à la survenance d'inondations, de sécheresses et d'autres événements météorologiques extrêmes qui ont frappé les latitudes moyennes ces dernières années.
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