Dernière mise à jour à 08h39 le 15/08
La qualité de l'eau en Chine s'améliore de manière générale, alors que les progrès sont inégaux. Certaines régions ont des difficultés à atteindre leurs objectifs annuels d'amélioration de la qualité, a révélé lundi, le ministère de la Protection de l'environnement.
Au premier semestre de l'année, la proportion de la surface de l'eau surveillée atteignant le niveau 3 ou supérieur, soit une eau qui peut être potable, a augmenté pour atteindre 70% à l'échelle nationale, soit 1,2 point de pourcentage de plus par rapport à la même période l'année dernière, selon le ministère.
Le chiffre a dépassé l'objectif fixé de 68,3% pour 2017.
En même temps, la proportion de l'eau dont la qualité est "inférieure au niveau 5", le niveau le plus bas dans le système de la qualité de l'eau du pays, et "trop polluée pour toute utilisation", s'est établie à 8,8%, en baisse de 1,7 point de pourcentage sur un an.
Malgré une amélioration générale, huit régions, dont les provinces du Hebei (nord), du Jilin (nord-est) et du Fujian (sud-est), ont rapporté une réduction de la proportion de l'eau de haute qualité, tandis que cinq autres régions, dont les provinces du Heilongjiang (nord-est) et du Jiangxi (est), ont signalé une augmentation de la proportion de l'eau polluée.
Des décennies de croissance effrénée ont contribué à une sérieuse contamination de la plupart des eaux chinoises par des déchets industriels et des engrais agricoles. Le gouvernement a accéléré les efforts pour limiter la pollution généralisée.
En décembre dernier, la Chine a commencé de nommer des "chefs de rivière" qui assument des responsabilités, dont la protection des ressources, la prévention et le contrôle de la pollution et la restauration écologique.