Dernière mise à jour à 08h52 le 11/01
La concentration des principaux polluants atmosphériques a connu une chute marquée dans la capitale chinoise au dernier trimestre 2017 grâce à une batterie de mesures destinées à améliorer la qualité de l'air, a annoncé mercredi le ministère de la Protection de l'Environnement.
La densité des particules fines PM2,5 (dont le diamètre est inférieur ou égal à 2,5 micromètres) à Beijing a chuté de 53,8% sur la période octobre-décembre en glissement annuel, tandis que pour le mois de décembre cet indicateur a reculé de près de 70%, selon un communiqué publié sur le site du ministère.
Un plan consacré à la lutte contre la pollution de l'air publié par le Conseil des Affaires d'Etat en septembre 2013 ordonnait de réduire la densité des PM2,5 à Beijing de 90 microgrammes par mètre cube en 2013 à près de 60 microgrammes avant fin 2017.
La densité moyenne des PM2,5 à Beijing a atteint 58 microgrammes par mètres cube en 2017 grâce à des contrôles anti-pollution efficaces, comprenant la destruction des chaudières à charbon et l'interdiction des véhicules affichant de hauts niveaux d'émission.
Selon le communiqué, 28 villes ayant fait l'objet d'une supervision ont constaté une baisse des PM2,5 de 34,3% au quatrième trimestre 2017. Shijiazhuang, la capitale de la province du Hebei, a atteint les meilleurs résultats en réduisant la densité de ces particules particulièrement nocives de 54,8%.
Un air pur est attendu courant janvier dans le nord de la Chine, et en particulier dans la région Beijing-Tianjin-Hebei, grâce à un puissant front froid, tandis que ces zones pourraient connaître une détérioration de la qualité de l'air fin janvier et début février en raison de conditions météorologiques défavorables.