En janvier, Beijing respire son meilleur air en cinq ans

Beijing a connu son meilleur air en cinq ans en janvier grâce aux mesures anti-pollution et à des conditions météorologiques favorables.

La concentration moyenne des PM 2,5 s'est établie à 34 microgrammes par mètre cube, a annoncé mercredi le Bureau municipal de la protection de l'environnement de Beijing.

Il s'agit du plus faible niveau mensuel depuis que Beijing a commencé à publier les données sur la qualité de l'air en 2013. Le précédent niveau mensuel le plus bas avait été enregistré en août 2017, avec un taux de PM 2,5 de 38 microgrammes par mètre cube.

Les relevés dans les 16 arrondissements de la ville ont connu une baisse comprise entre 51% et 74% en base annuelle, selon le bureau.

Beijing a joui en janvier de 25 jours caractérisés par une bonne qualité de l'air, avec un indice inférieur à 100, soit 80,6% du mois.

Beijing et ses régions voisines ont pris des mesures vigoureuses pour lutter contre la pollution de l'air, y compris la fermeture d'usines hautement polluantes, la transition vers des énergies propres pour le chauffage et la limitation des travaux de construction et de la production industrielle en hiver.

En outre, les fronts froids fréquents ont aidé à disperser la pollution de l'air, a expliqué le bureau.

L'année dernière, la densité moyenne des PM 2,5 à Beijing s'est établie à 58 microgrammes par mètre cube, dans le respect de l'objectif fixé par le Conseil des Affaires d'Etat, en baisse de 20,5% par rapport au niveau de 2016.

Cette année, Beijing envisage de consacrer plus de 19 milliards de yuans (environ 3 milliards de dollars) à la lutte contre la pollution de l'air.

La Chine s'est fixé pour objectif de réduire la densité des PM2,5 d'au moins 15% en base annuelle dans les villes de la région Beijing-Tianjin-Hebei entre octobre 2017 et mars 2018.