Dernière mise à jour à 09h00 le 28/11
La province chinoise du Hebei (nord) subit une grave pollution de l'air depuis lundi, certaines de ses villes ayant vu leurs indices de qualité de l'air (IQA) quotidien moyen grimper en flèche.
Shijiazhuang, capitale de la province, continue d'être enveloppée par un smog mardi, son IQA ayant atteint 500 vers 11h00, alors qu'un IQA supérieur à 300 indique une pollution grave.
D'autres villes du Hebei dont Baoding, Hengshui, Xingtai, Handan et Dingzhou ont également souffert d'une pollution lourde de l'air avec un IQA supérieur à 200.
Le centre d'urgence environnementale et d'alerte contre la pollution grave a attribué cet épisode à la poussière et aux PM2,5, particules aériennes dont les diamètres sont inférieurs à 2,5 micromètres.
Cette pollution de l'air pourrait persister dans les zones du centre-sud et de l'est de la province jusqu'à lundi prochain, avant qu'un front froid n'améliore la qualité de l'air.
Le 22 novembre, le Hebei a publié une alerte orange à la pollution de l'air dans dix villes et environ 35.000 entreprises émettrices de gaz ont adopté une production échelonnée.
La Chine dispose d'un système d'alerte à quatre niveaux pour les mauvaises conditions atmosphériques, le rouge représentant le niveau le plus élevé, suivi par l'orange, le jaune et le bleu.
La province du Hebei, avoisinant Beijing et abritant plusieurs villes parmi les dix plus polluées du pays, est à l'avant-garde de la bataille contre la pollution de l'air.
Le Hebei a fixé l'objectif de réduire la concentration moyenne des PM 2,5 à 55 microgrammes par mètre cube en 2020, soit une baisse de 15% par rapport au niveau en 2017.