Dernière mise à jour à 11h01 le 10/12
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| Une fusée Longue Marche-2C transportant un satellite océanographique franco-chinois décolle du centre de lancement de satellites de Jiuquan dans le désert de Gobi, dans le nord-ouest de la Chine, le 29 octobre 2018. (Photo: China News Service / Sun Zifa) |
Le satellite océanographique franco-chinois, ou CFOSat, a obtenu plus de 400 données sur l'environnement marin dans son premier lot de transmission de données, un mois après son décollage du désert de Gobi en Chine.
Selon le journal Science and Technology Daily, qui a cité le 6 décembre le ministère des Richesses naturelles, parmi ces données figurent la répartition et le déplacement des cyclones, la localisation et l'intensité des typhons ; elles aideront les chercheurs à prévoir le temps qu'il fait avec plus de précision.
De son côté, Liu Jianqiang, scientifique en chef du projet, qui est également directeur général adjoint du Centre des satellites océaniques du ministère des Richesses naturelles, a déclaré le 6 décembre que le satellite, toujours en phase de test, devrait être pleinement fonctionnel d'ici trois mois.
Les données marines reçues par le satellite amélioreront la précision des prévisions météorologiques pour la Chine et la France et renforceront la coopération internationale dans ce domaine, a-t-il encore précisé.
Le satellite a obtenu des données sur le typhon Man-yi, notamment sur ses caractéristiques, sa localisation, ses déplacements et sa vitesse. D'après l'article du Science and Technology Daily, il a commencé à transmettre des données via son diffusiomètre et son spectromètre à hyperfréquences depuis les 2 et 3 novembre.
D'après l'agence de presse Xinhua, le satellite, placé au sommet d'une fusée porteuse Longue Marche-2C, a décollé le 29 octobre du centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le désert de Gobi (nord-ouest de la Chine), et est entré sur une orbite héliosynchrone à 520 km au-dessus de la Terre.
Développé par l'Administration spatiale nationale de Chine et le Centre national d'études spatiales, l'agence spatiale française, le satellite peut effectuer des observations 24 heures sur 24 du spectre global des vagues, de leur hauteur effective et des champs de vents à la surface de l'océan.
Equipé de deux instruments radar innovants -un diffusiomètre développé par la Chine pour mesurer la force et la direction du vent et un spectromètre de vagues développé par la France pour surveiller la longueur, la hauteur et la direction des vagues- le satellite pourra pour la première fois aider les scientifiques à collecter des données sur le vent et les vagues au même endroit.
Précédemment, la Chine avait déjà lancé six satellites océaniques, dont le premier officiellement approuvé en 1997. Deux autres satellites, le HY-1C et le HY-2B, ont également été envoyés dans l'espace cette année avant le CFOSat.
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