Dernière mise à jour à 08h22 le 21/02
Le directeur du Centre national de la cybersécurité (NCSC) du Royaume-Uni, Ciaran Martin, a déclaré mercredi que les mécanismes de supervision de l'entreprise de télécommunications chinoise Huawei fonctionnent bien, et que les problèmes identifiés chez Huawei n'indiquent aucune activité hostile de la part de la Chine.
Le NCSC est rattaché au Quartier général des communications du gouvernement (GCHQ), une agence de renseignement britannique. Son directeur, M. Martin, est l'un des plus hauts responsables du renseignement au Royaume-Uni.
Il a tenu ces propos dans une allocution prononcée au cours d'une conférence sur la sécurité informatique à Bruxelles, selon une transcription mise en ligne sur le site du NCSC.
"La présence de Huawei (au Royaume-Uni) est soumise à une supervision formelle et détaillée de la part du NCSC. Grâce à 15 années de relations avec cette entreprise, et après la mise en place il y a dix ans d'une stratégie officielle de mitigation exigeant la transmission d'informations détaillées, nous disposons d'une compréhension poussée de cette entreprise", a-t-il indiqué.
"Notre régime de supervision est sans doute le plus dur et le plus rigoureux qui ait été imposé à Huawei à travers le monde", a déclaré M. Martin.
Il a souligné que son agence avait découvert en juillet dernier de graves problèmes de sécurité et d'ingénierie chez Huawei. Depuis, la compagnie s'est engagée à dépenser environ 2 milliards de dollars américains pour résoudre ces problèmes.
"Comme nous l'avons dit à l'époque, et comme nous le répétons aujourd'hui, ces problèmes sont liés à des normes de cybersécurité ; ils n'indiquent aucune activité hostile de la part de la Chine", a déclaré le responsable britannique.