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Les étudiants étrangers affluent en Chine pour étudier les thérapies chinoises anciennes

le Quotidien du Peuple en ligne | 26.04.2019 14h01

Chaque vendredi après le travail, Ayden Yerzhan se rend dans une petite clinique près de chez elle où des praticiens de médecine traditionnelle chinoise proposent une gamme de traitements, dont l'un de ses favoris, un massage thérapeutique appelé « tui na ».

« Le tui na hebdomadaire me soulage de la fatigue. En plus de mes visites du vendredi, je viens toujours dans cette clinique en cas de malaise, car le traitement par l'acupuncture soulage la douleur », a déclaré la jeune femme de 27 ans, originaire d'Almaty, au Kazakhstan. .

Si Ayden est en mesure de recevoir ce genre de traitement, c'est grâce à l'émergence de cliniques de médecine traditionnelle chinoise au Kazakhstan. La médecine traditionnelle chinoise a un effet évident sur la rééducation postopératoire chez certains patients, et les Kazakhs l'utilisent également comme approche de santé complémentaire.

Au Kazakhstan, de nombreuses personnes souhaitent en savoir plus sur la médecine traditionnelle chinoise, et l'un des meilleurs endroits pour faire leurs études est Urumqi, capitale de la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), qui est non seulement proche mais aussi dotée de ressources pédagogiques de grande qualité.

Minar Nagymetzhan, également originaire d'Almaty, étudie la médecine traditionnelle chinoise à l'Université médicale du Xinjiang. La jeune étudiante de 20 ans peut facilement communiquer avec la population locale car elle a étudié le chinois pendant deux ans.

« Mon père est propriétaire d'une clinique et sous son influence, j'ai décidé d'étudier la médecine après mon diplôme d'études secondaires. Au Kazakhstan, de nombreuses personnes étudient la médecine occidentale. J'ai donc pensé que, pour moi, étudier cela n'était peut-être pas concurrentiel. C'est pourquoi j'ai envisagé très tôt de venir en Chine pour étudier la médecine traditionnelle chinoise », a-t-elle déclaré.

Elle a également trouvé qu'il était facile de s'adapter à la vie dans le Xinjiang parce que la nourriture y est similaire à la cuisine de son pays et que de nombreux camarades de classe kazakhs peuvent l'aider dans sa vie sur le campus.

Sa seule vraie difficulté est d'apprendre la langue et la culture chinoises anciennes. « En tant qu'étudiante en médecine traditionnelle chinoise, il est essentiel d'apprendre le chinois ancien, mais le processus d'apprentissage est difficile. Parfois, je dois mémoriser des textes sans savoir ce qu'ils signifient », a-t-elle confié. « Cependant, il s'agit d'un processus que chaque étudiant en médecine traditionnelle chinoise doit suivre. En tant qu'étrangère, je dois travailler plus fort ».

Elle a de nombreux cours chaque semaine, notamment en diagnostic et en pharmacologie chinoise. Elle doit également étudier les spécialités de la médecine traditionnelle chinoise, telles que l'acupuncture et la phytothérapie, et apprendre la théorie et les méthodes associées à ces pratiques.

« Je suis occupée mais heureuse, car je peux apprendre beaucoup de choses sur la culture chinoise grâce à la MTC », a déclaré Minar. « Je ne suis jamais allée dans aucune ville chinoise autre qu'Urumqi, alors j'espère qu'après mon diplôme, je pourrai aller à Beijing ou à Shanghai pour continuer mes études en médecine traditionnelle chinoise en poursuivant une maîtrise ».

Plus de 12 étudiants non chinois étudient actuellement la médecine traditionnelle chinoise à l'Université médicale du Xinjiang. Ils sont principalement attirés par l'avenir de la pratique. Minar pense que la médecine traditionnelle chinoise qu'elle étudie au Xinjiang peut être associée à la médecine occidentale pour fournir de meilleurs services aux patients de la clinique de son père.

« Tout comme une combinaison d'acupuncture et d'herbes est plus efficace pour les patients souffrant de maladies graves, une combinaison de médecine orientale et occidentale augmente les opportunités d'avoir des soins de santé plus complets. J'espère qu'un plus grand nombre de personnes au Kazakhstan pourront faire l'expérience de la médecine traditionnelle chinoise à l'avenir », a-t-elle déclaré.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Gao Ke)
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