Dernière mise à jour à 16h07 le 23/06
La plus haute autorité de protection de la Chine a récemment proposé une nouvelle liste d'animaux sauvages dans le cadre de la protection prioritaire de l'État -la première fois que la liste est révisée depuis 1988- et a commencé à recueillir l'opinion du public.
Publiée le 19 juin par l'Administration nationale des forêts et prairies et le ministère des Affaires agricoles et rurales, la liste fait partie des efforts de la Chine pour améliorer les réglementations sur la protection de la faune.
Trois espèces dont le statut de protection de haut niveau est proposé (à partir de la gauche) : la sterne huppée de Chine, le bécasseau spatule et le marsouin aptère du Yangtsé. (Photo / Xinhua)
Selon la liste proposée, 55 animaux sauvages verront leur protection améliorée, passant du deuxième niveau au premier, en particulier le marsouin aptère du Yangtsé, le chat de la jungle, le phoque tacheté et le wapiti eurasien. Dans le même temps, cinq espèces verront en sens inverse leur niveau de protection passer du premier au deuxième niveau en raison des efforts de protection des dernières années : le macaque de l'Assam, le python birman, âne sauvage du Tibet, l'antilope du Tibet et le bouquetin de Sibérie.
Ainsi, selon les statistiques de l'administration, l'âne sauvage du Tibet a vu une augmentation significative de sa population : dans le parc national de la Source des Trois rivières, l'un des principaux habitats de l'espèce, sa population totale était d'environ 40 000 à la fin de l'année dernière. La région abrite les eaux d'amont des fleuves Yangtsé, Jaune et Lancang (Mékong).
Alors que les animaux placés sous un statut de premier niveau bénéficient d'une plus grande protection et ne peuvent pas être capturés sans un permis délivré par un service de la faune au niveau national, les animaux avec un statut de deuxième niveau peuvent être capturés uniquement avec une approbation de niveau provincial, a précisé l'administration.
En outre, 347 espèces ont également été ajoutées à la liste, notamment le macaque à joues blanches, la civette à grandes taches, la civette des palmiers d'Asie et l'ours paresseux.
En janvier de l'année dernière, des experts de plusieurs départements ont commencé à rédiger la liste. Au cours des mois suivants, le projet a été approuvé par des experts et des responsables des départements concernés à travers le pays.
La liste a également considéré les espèces sauvages du pays dans la liste rouge de l'Union internationale pour la protection de la nature et donne la priorité aux animaux sauvages qui sont en danger critique d'extinction, en particulier le marsouin aptère du Yangtsé, qui est classé comme en danger critique d'extinction par l'UICN en raison de l'activité humaine telle comme la pêche illégale et la remise en état des terres et ne compte maintenant, selon les statistiques officielles, qu'une population totale d'environ 1 000 têtes.
Un changement clé proposé par la nouvelle liste est une amélioration de la protection des pangolins au premier niveau. Il confère également le même statut aux pangolins indiens et de la Sonde « comme moyen de répondre à d'éventuels besoins de protection à l'avenir », a indiqué le document d'explication. De plus, la liste contient plus de 100 oiseaux qui ont reçu une protection officielle pour la première fois, y compris certaines espèces couramment traitées sur les marchés comme animaux de compagnie, comme le hwamei chinois et l'alouette boréale.
Selon un avis publié par les deux départements, les opinions publiques peuvent être envoyées par e-mail, courrier ou via une hotline. La date limite pour la collecte est le 19 juillet.