Dernière mise à jour à 08h54 le 11/11

Page d'accueil>>International

David Cameron dévoile ses demandes pour maintenir la Grande-Bretagne dans l'UE

le Quotidien du Peuple en ligne | 11.11.2015 08h46

Après des jours de signaux contradictoires au sujet de son attitude envers l'Union européenne, Premier ministre britannique David Cameron a formellement présenté mardi son approche des négociations avec les autres pays membres, avant un référendum crucial qui déterminera si la Grande-Bretagne reste ou non dans le bloc des 28 nations. Il a averti que si la Grande-Bretagne pourrait survivre en dehors de l'Union européenne, la quitter ne la conduirait pas cependant pas automatiquement vers un pays de cocagne.

Ses demandes comprennent une garantie visant à empêcher les pays qui utilisent l'Euro de pratiquer une discrimination économique contre la Grande-Bretagne, qui a conservé la Livre ; un renforcement du rôle des parlements nationaux dans la prise de décision au sein de l'Union européenne ; et la fin de l'engagement juridique de la Grande-Bretagne, en tant que signataire traités de l'Union européenne, de poursuivre une « union toujours plus étroite », que les conservateurs considèrent comme une menace pour la souveraineté nationale.

Enfin, il a dit que la Grande-Bretagne devrait avoir le droit de restreindre les droits de protection sociale, y compris les avantages fiscaux pour les travailleurs à faible revenu, pendant quatre ans pour les migrants en provenance d'autres pays européens –une grande différence avec les règles européennes en vigueur qui stipulent que les citoyens de tous les pays du bloc doivent être traités de manière égale. L'annonce en quatre parties de M. Cameron était en quelque sorte la parade d'ouverture de sa tentative de renégocier les termes de l'adhésion de son pays pour obtenir un « meilleure accord » avant qu'il n'organise le vote, qui doit avoir lieu d'ici la fin de 2017.

Le résultat du référendum déterminera la place de la Grande-Bretagne dans le monde, et, si les Britanniques votent pour le départ, cela pourrait déstabiliser le processus d'intégration européenne qui a commencé dans un continent ravagé par la guerre dans les années 1950. M. Cameron a dit aux électeurs britanniques que leur décision serait cruciale et constituerait le dernier mot sur la question - un choix qu'on ne fait qu'une fois-dans une génération- disant « Vous aurez le destin de ce pays entre vos mains, c'est une énorme décision pour notre pays, peut-être la plus grand que nous allons avoir à prendre dans nos vies ». Les chefs de gouvernement européens devraient discuter des demandes de la Grande-Bretagne lors de leur rencontre à Bruxelles le mois prochain.

(Rédacteurs :Yin GAO, Guangqi CUI)
Partez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :