«Certains conducteurs voulaient nous faire de la place, mais nous n'avions pas assez d'espace pour manoeuvrer. D'autres n'ont pas pris la peine d'essayer de bouger à cause de l'embouteillage. Pour que nous puissions passer à travers, la plupart des voitures auraient dû quitter la voie».
Luo Yi, directeur du département du centre des affaires médicales, a déclaré que les embouteillages se produisent régulièrement et qu'il y a peu de choses à faire pour les secouristes quand les ambulances se retrouvent coincées dans le trafic.
«Parfois, le trafic est si mauvais qu'il y cinq rangées de véhicules sur une route à trois voies et donc l'impossibilité pour nous de se faufiler à travers," a-t-il maugréé. "Nous n'avons jamais été en mesure de promettre à un patient d'arriver dans un temps record».
Certaines personnes hésitent à laisser le droit de passage aux ambulances, car cela va les obliger à enfreindre les règles de la circulation, a indiqué le directeur.
«Par exemple, quand une voiture s'arrête à un feu rouge, mais va bien au-delà de la ligne d'arrêt pour nous laisser la place, le centre aura besoin de fournir des documents aux autorités du trafic afin de prouver la justification de cette manoeuvre», a-t-il dit. "Les lois n'ont pas prévu la façon de procéder en cas d'une violation dans de telles circonstances. "
En vertu du code de la route et de loi de la sécurité routière publiée en 2003, les ambulances en cas d'urgence peuvent ne pas respecter les règles de circulation et les autres automobilistes devraient laisser la priorité aux véhicules d'urgence. Ceux qui violent la loi sont passibles d'amendes.