L'agence française du médicament a, selon M. Maraninchi, travaillé pendant un an sur le dossier du Diane 35, en procédant notamment à une évaluation du bénéfice/risque du produit.
Les conclusions du rapport de l'ANSL ont été révélées samedi dernier par le quotidien français Le Figaro sur son site internet.
Le fabricant de Diane 35, Bayer, a indiqué dimanche avoir " toujours étroitement collaboré avec les autorités de santé ( françaises) et échangé les informations concernant l'utilisation et la sécurité d'emploi" du médicament en cause. Le risque de formation de caillot que cette pilule peut présenter est d' ailleurs "connu et clairement indiqué dans la notice d'information patient", a-t-il rappelé.
" Diane 35 fait l'objet comme pour tout autre médicament, d'un suivi régulier dont les résultats sont communiqués aux autorités de Santé", a poursuivi le laboratoire, signalant qu'il n'y avait au "aucun retrait d'autorisation de mise sur le marché dans les 116 pays" où il est commercialisé.Diane 35 a été mis sur le marché hexagonal en 1987, en tant que médicament anti-acné prescrit aux femmes et compte dans sa composition des hormones de synthèse, comme l'oestrogène.
Alors que les risques liés à l'administration des pilules de 3e et 4e génération ont fait récemment couler beaucoup d'encre et que l'usage contraceptif controversé de Diane 35 est pointé du doigt, l'ANSM doit organiser lundi après-midi une réunion consacrée aux contraceptifs oraux.