En 2006, la Chine a promis de créer en Afrique dix centres modèles pour les techniques agricoles. Le Centre modèle pour la culture du riz hybride de Madagascar en est un exemple. Mamy Andriantsoa du ministère malgache de l'Agriculture, a hautement apprécié ce projet de coopération avec la Chine, de même que la compétence et la qualité des experts chinois. En 2008, la Chine a fait don de 56 tonnes de semences de riz hybride. En 2010, la production de riz a augmenté de 6 000 tonnes à Madagascar.
« C'est pour introduire dans mon pays le riz hybride que je suis allé en Chine en 1999. C'était la première fois. Je ne me souviens plus combien de fois j'y suis allé par la suite. Mais une chose est sûre, c'est que j'y suis allé trop tard. Si je m'y étais rendu plus tôt, nombreux seraient les paysans pakistanais qui auraient pu déjà se débarrasser de la pauvreté et changer leur mode de vie. » Ce sont les propos de Shehzad Ali Malik, directeur général de Guard Agricultural Research & Service. .
Depuis 1999, Guard a établi une coopération avec Yuan Longping High-tech Agriculture et propagé les techniques du riz hybride au Pakistan. « Autrefois, la production du riz au Pakistan était de 3,5 tonnes par hectare. Maintenant, elle s'élève à 10 tonnes, et elle dépasse même 13 tonnes dans certaines régions du Pakistan, explique Malik. C'est grâce aux efforts des techniciens chinois que nous avons obtenu le succès actuel. En 2007, lorsque les températures maximales atteignaient 53°C à Lahore, les paysans ont tous arrêté leur travail, mais les techniciens chinois travaillaient encore dans les champs de riz. Leur assiduité nous a impressionnés. »
Actuellement, des pays asiatiques tels que l'Inde, le Viet Nam, l'Indonésie, le Sri Lanka, le Myanmar, la Thaïlande, le Cambodge et le Laos, de même que les États-Unis et des pays de l'Afrique et de l'Amérique du Sud ont réussi à introduire chez eux le riz hybride.