Le supercalcul crève tous les plafonds en Chine
( La Chine au présent )
01.03.2013 à 11h22
ZHOU CHANG, membre de la rédactionLe 12 novembre 2012, la liste des 500 premiers superordinateurs du monde a été publiée : le Titanic des États-Unis arrive en tête, et le Tianhe-I de Chine est seulement en huitième position. En 2010, Tianhe-I était pourtant en tête de cette liste. Le superordinateur, on l'appelle aussi le supercalculateur, est en fait un ordinateur conçu pour réaliser les plus hautes performances possibles avec les technologies connues au moment de sa conception, en particulier en termes de vitesse de calcul.
Des gigaflops aux petaflops
L'histoire du superordinateur chinois est en fait celle du passage des gigaflops aux petaflops (le flops est un acronyme signifiant « opérations à virgule flottante par seconde », un gigaflops équivaut à 109 opérations et un petaflops, à 1015 ). En 1983, l'Université nationale des Technologies de la Défense avait réussi à fabriquer le superordinateur Yinhe-I, faisant de la Chine un des trois pays à posséder un superordinateur après les États-Unis et le Japon. À cette époque-là, les circuits intégrés de ce supercalculateur étaient pleins de points de soudage, qui étaient faits à la main. Les armoires du superordinateur étaient remplies de dizaines de milliers de fils électroniques, qui avaient aussi été patiemment connectés à la main.
Après Yinhe-I, la Chine a réussi en 2004 à créér le superordinateur Shuguang 4000A. Il se classait parmi les dix premiers superordinateurs du monde de cette année-là. En juin 2006, la Chine a développé le superordinateur Shuguang 5000A. Le New York Times écrivait alors que la naissance de Shuguang 5000A signifiait que la Chine était déjà entrée dans le peloton de tête des pays fabriquants de superordinateurs à haute performance.
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