Le supercalcul crève tous les plafonds en Chine (2)
( La Chine au présent )
01.03.2013 à 11h28
Dans l'histoire du développement des superordinateurs, passer à une vitesse de calcul qui se décline en petaflops est en fait un progrès difficile à réaliser. Dans les années 1990 du XXe siècle, les États-Unis avaient déjà lancé un tel projet de superordinateur, mais ce n'est qu'en juin 2008 que l'entreprise IBM a finalement réussi à le réaliser : Roadrunner était né, et l'ère des petaflops était lancée. Presque au même moment, le superordinateur chinois était justement parvenu, de son côté, à dépasser la vitesse de calcul en gigaflops. C'est la raison pour laquelle, quand a été annoncée la fabrication du superordinateur en petaflops Tianhe-I en octobre 2009, tout le monde a été choqué. En fait, la naissance de Tianhe-I a fait de la Chine le deuxième pays après les États-Unis capable de produire un tel superordinateur.
Dans l'industrie informatique internationale, le passage des gigaflops aux petaflops est en fait un changement qualitatif, parce qu'il ne peut pas être réalisé simplement en multipliant le nombre de grappes d'ordinateurs : cela exige une amélioration structurelle. Tianhe–I constitue donc évidemment une innovation technologique.
Plus tard, à la suite de Tianhe-I, l'Université nationale des Technologies de la Défense et a continué ses recherches pour améliorer les noyaux d'accélération, et a finalement créé le Tianhe-IA. Ce superordinateur pouvait atteindre une vitesse de calcul de 4,7 petaflops, et a enregistré une vitesse de calcul de 2,566 petaflops dans l'essai Linpack (Le Linpack est un test de performance servant à classer les plus puissants superordinateurs du monde dans le TOP500.). En 2010, ce superordinateur chinois a été classé en tête de la liste des 500 premiers superordinateurs du monde.
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