La Corée du Sud ne doit pas se tromper sur ce qui est important
Bien que la Corée du Sud soit un allié des États-Unis qui lui fournissent un « parapluie » de sécurité, cette sécurité est très fragile, en raison des caractéristiques de la situation géographique de la péninsule et des déploiements militaires qui y ont lieu ; tout conflit ou guerre dans la péninsule ferait de la Corée du Sud l'une des plus grandes victimes. Les côtés nord et sud de la péninsule ont connu une période de multiplication des contacts et des échanges, et le nouveau gouvernement sud-coréen a exprimé à plusieurs reprises sa volonté de mettre en œuvre une politique différente de celle menée par Lee Myung-bak envers la RPDC. En tant qu'une des parties les plus importantes de la péninsule coréenne, la Corée du Sud devrait plutôt faire tous ses efforts pour apaiser les tensions dans la péninsule, plutôt que de suivre la Corée du Nord ou les États-Unis dans leurs gesticulations.
Le Japon ne doit pas pêcher en eaux troubles
Chaque fois que la Corée du Nord fait un essai de tir de missile ou envoie un satellite, le Japon se croit obligé de déployer des soi-disant « intercepteurs » à grands coups de clairon. Le Japon profite également de cette occasion pour renforcer son armement. S'appuyer sur la « menace » nord-coréenne pour développer ses propres armements et réajuster sa stratégie de sécurité ne fait que renforcer les facteurs de complexité de la situation régionale.
La situation dans la péninsule ne saurait encore être qualifiée d'explosive, mais elle a déjà porté atteinte à la paix et la stabilité régionales. Il ne faut en aucune manière créer des problèmes aux portes de la Chine, il faut briser le cercle vicieux de la tension dans la péninsule, s'opposer à toute création de troubles par quelle partie que ce soit, s'opposer à la création une atmosphère artificiellement tendue, et s'opposer à l'usage de la force pour résoudre les problèmes. Toutes les paroles et les actes susceptibles de faire monter la tension dans la péninsule doivent être condamnés et il faut s'y opposer.
Le Quotidien du Peuple, Edition outre-mer
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