En outre, Wang Xiang est fier du fait que Penghao a organisé cinq festivals axés sur le théâtre, dont le festival de théâtre de Nanluoguxiang à Beijing.
Ce festival, né il y a trois ans seulement, s'est au fur et à mesure fait une place face aux autres festivals tréâtraux d'échelle internationale. Mais à l'heure où il se préparait pour le 3e festival du théâtre de Nanluoguxiang en 2012, Wang a été victime d'une maladie cardiaque, l'obligeant à subir une opération visant à lui implanter trois prothèses.
Ces dernières années, M. Wang, obstiné, a toujours continué ses affaires bien qu'elles ne rapportent pas d'argent. Il a précisé : « Mes problèmes de cœur sont dus à une certaine pression que je ressens, mais il me semble que c'est moi-même qui me met la pression. »
L'expression populaire
À bientôt 60 ans, Wang Xiang ne s'inquiète pas un seul instant pour son cœur et garde une énergie comparable à celle d'un petit garçon. Selon lui, cette vivacité découle de sa « responsabilité ». Par responsabilité, il entend : percevoir les problèmes de l'environnement culturel chinois et avoir le courage d'y proposer des solutions.
Selon M. Wang, toutes les œuvres théâtrales de Penghao sont comme des trésors, chacune ayant fait l'objet d'une sélection rigoureuse et de répétitions sérieuses. Toutes ont mis en scène un patrimoine littéraire et ont présenté le théâtre sous son meilleur jour. En outre, pendant ces cinq ans, Wang Xiang, comme un homme de théâtre populaire, a émis plusieurs propositions visant à améliorer l'environnement culturel chinois à l'intention du département de la Communication du Comité central du Parti communiste chinois, du ministère de la Culture et du comité du Parti pour la municipalité de Beijing. Parmi elles, beaucoup portent sur la politique culturelle, ainsi que sur les phénomènes déraisonnables qu'il faudrait modifier. « En tant qu'organisation populaire ne dépendant ni du gouvernement ni d'une entreprise commerciale, il est important de faire entendre sa voix. »