« En outre, il peut également y avoir une relation avec la fixation des particules de différents diamètres dans les voies respiratoires inférieures », a-t-il ajouté.
Le Professeur Kan a déclaré que les particules plus petites peuvent aussi passer à travers la barrière sang-air dans les poumons, entrer dans le sang en tant que toxines, et causer des maladies cardio-vasculaires. Les particules plus grosses ne peuvent pas traverser si facilement la barrière sang-air. Il a également dit que des particules plus petites pénétrant dans l'organisme peuvent nuire à la régulation du système nerveux humain.
Parmi les conclusions de l'étude figure le fait que plus la taille des particules est petite, plus le danger que la pollution fait peser sur la santé publique est élevé, laissant donc entendre que davantage de recherches sont nécessaires sur la pollution aux PM1 -les particules de 1 micron de diamètre ou moins.
« L'importance de cette étude est qu'elle a fourni une nouvelle orientation pour la prévention et le contrôle de la pollution atmosphérique », a dit le Professeur Kan. « Ce sur quoi nous devons nous concentrer, ce sont les particules de plus petite taille, plutôt que sur les PM2,5 ».
Certains scientifiques ont déjà suggéré que d'autres études sur la pollution aux PM1 soient menées, citant son rôle potentiel dans l'apparition de maladies sur une grande échelle.
« A Shanghai, par exemple, environ 80 à 90% de la concentration massique de PM2,5 dans la ville est constituée de PM1. Donc, il serait plus efficace de mener des études sur les PM1 plutôt que sur les PM2,5 », a déclaré Yang Xin, professeur au Département des sciences et du génie de l'environnement à l'Université de Fudan.
Les particules PM2.5 sont la principale catégorie de pollution contrôlée par les services ministériels.
Le Professeur Yang a dit qu'il a déjà pris contact avec les services ministériels sur l'environnement et les domaines connexes, suggérant la surveillance des niveaux de PM1, mais il n'a pas encore reçu de réponse.