Le Comité de contrôle de la pollution atmosphérique du Bureau du gouverneur de Téhéran a annoncé jeudi que des établissements d'enseignement et des institutions gouvernementales de la capitale iranienne seraient fermés samedi en raison de la pollution de l'air, qui a atteint des niveaux inquiétants dans la ville, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.
Le vice-président iranien Mohammad-Javad Mohammadizadeh, qui est le directeur de l'Organisation pour la protection de l'environnement, a indiqué à IRNA que le Comité de contrôle de la pollution atmosphérique avait pris cette décision de fermeture en raison de la pollution de l'air alarmante.
Ces derniers jours, certaines mesures, notamment des restrictions en matière de circulation, ont été mises en place dans la ville, mais la persistance de la pollution a entraîné cette décision, a expliqué M. Mohammadizadeh.
Le vice-président a cependant démenti les informations faisant état de décès liés à la pollution de l'air à Téhéran, selon IRNA.
Ces dernières années, le gouvernement et le parlement iraniens se sont attelés au problème de la pollution atmosphérique à Téhéran. Ils ont ainsi mis en place des mesures et adopté des lois pour encourager l'utilisation de carburants plus écologiques ainsi que le remplacement des véhicules usagés et inefficaces par des véhicules neufs moins polluants.
Le gouvernement iranien avait également annoncé des mesures de décentralisation afin de ralentir l'afflux de population et l'implantation d'industries dans la capitale. Cependant, en pratique, ces plans n'ont finalement pas été mis en oeuvre.