Alors que les représentants internationaux sont rassemblés dans la ville allemande de Bonn pour un nouveau round de discussions sur les changements climatiques, le négociateur en chef de la Chine, Su Wei, a mis en garde les pays développés que leur responsabilité historique dans les changements climatiques était incontournable.
M. Su a appelé les pays développés à augmenter leurs ambitions en matière d'atténuation de l'impact des changements climatiques et à traduire en actes leur promesse d'aider les pays en développement.
Une question essentielle de ces discussions achevées vendredi à Bonn réside dans la portée, l'organisation et la conception d'un nouvel accord sur les changements climatiques qui entrerait en vigueur en 2020, et dans le renforcement des ambitions internationales en matière de lutte contre les changements climatiques dans la période jusqu'en 2020.
La décision de conclure un nouvel accord a été prise à Durban en Afrique du Sud en 2011, lorsque le Groupe de travail ad hoc sur la plateforme d'action renforcée de Durban a été créée, autorisant le développement d'un protocole, d'un nouvel instrument juridique ou d'un accord juridiquement contraignant dans le cadre de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, et applicable à toutes les parties. Ce processus doit être achevé au plus tard en 2015 et l'instrument ainsi conçu entrera en vigueur à partir de 2020.
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