Certains pays devraient tenir leur parole s'ils veulent parvenir à un pacte mondial sur le climat, a indiqué lundi à Varsovie un haut responsable chinois.
Xie Zhenhua, directeur adjoint de la Commission nationale pour le développement et la réforme de la Chine, a tenu ces propos en marge de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tient actuellement à Varsovie, capitale polonaise.
"Tant de décisions ont été prises lors des précédents pourparlers sur le climat mais aucune n'a encore été appliquée, et certains pays ont fait de nombreuses promesses qu'ils n'ont pas tenues", a-t-il expliqué aux journalistes.
Les promesses non tenues sont illustrées par le sort du Fond vert pour le climat, tant attendu, qui avait été convenu lors des pourparlers de l'ONU sur le climat en 2010 à Cancun.
Selon cet accord, les pays développés devraient fournir 100 milliards de dollars américains aux pays pauvres d'ici 2020, pour les aider à faire face aux émissions de carbone et à s'adapter aux changements climatiques. Cependant, dans l'ensemble, la promesse reste largement inappliquée.
"Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Sans la confiance politique, le peuple perdra toute confiance", a indiqué M. Xie.
Des milliers de représentants de près de 200 pays et régions se réunissent à Varsovie, la capitale polonaise, pour participer à la conférence de deux semaines, qui a débuté lundi et qui vise à ouvrir la voie à un nouveau pacte mondial sur le climat définissant les objectifs post-2020 de réduction des émissions de gaz à effet de serre.