Le gouvernement nigérien a adopté lundi, en conseil des ministres, plusieurs projets de textes accordant des avantages aux agents de la Fonction publique.
Le conseil des ministres a adopté un projet de décret déterminant les primes, les indemnités et les autres avantages alloués à certains responsables et agents de l'Etat, résultat des travaux d'un Comité ad hoc chargé de la relecture du régime des primes, indemnités et autres avantages alloués aux agents de la Fonction publique.
Le conseil a également entériné un projet de décret déterminant le traitement de base, les primes et les indemnités allouées aux membres des cabinets du président de la République et du Premier ministre, des anciens présidents de la République et anciens chefs d'Etat et du Secrétariat général du gouvernement.
Un autre projet de décret déterminant le traitement de base du personnel administratif et technique des services de la présidence de la République, du Premier ministre et du Secrétariat général du gouvernement a été aussi approuvé par le gouvernement.
Les conclusions du Conseil des ministres indiquent que ces projets de textes déterminent les primes, les indemnités et les autres avantages alloués à certains responsables et agents de l'Etat ne disposant pas aujourd'hui d'une indemnité de logement et d'une indemnité de transport.
A ces deux indemnités, s'ajoute la prime de fonction déjà servie qui devient "prime de service public".
Le communiqué du conseil des ministres indique que cette dernière prime et les autres indemnités indiquées seront étendues à compter du 1er janvier 2013 aux fonctionnaires cadres de la Santé publique et de l'Action sociale, de l'administration des Finances, du Plan, de l'Education et du personnel cadre des services judiciaires, actuellement bénéficiaires de primes et indemnités spécifiques.
Au titre du ministère de la Justice, un projet de décret modifiant le statut de la magistrature a adopté en vue de procéder à la valorisation des primes et des indemnités allouées aux magistrats.
Tous les textes s'inscrivent dans le cadre du processus de revalorisation de la rémunération des agents de l'Etat engagé par le gouvernement depuis janvier 2011.
Ces mesures devraient contribuer à l'amélioration de la productivité au sein des services publics, à la réduction des disparités en matière de rémunération des agents de l'Etat, à l'amélioration des conditions de vie des travailleurs et au renforcement de la lutte contre la corruption et toutes formes de tentation.