Des experts des pays africains membres de la Conférence panafricaine coopérative (CPC) valident, en réunion de deux jours ouverte jeudi à Lomé, le plan d'action coopératif de l'Afrique pour contribuer au Plan d'action mondial de promotion de l'entrepreneuriat coopératif devant être élaboré avant fin novembre au sommet de New York, a constaté jeudi l'agence Xinhua.
Le plan d' action mondial devra être issu du sommet des Nations Unies prévu les 19 et 20 novembre prochain à New York, après que les Nations Unies eurent proclamé 2012 " l' année internationale des coopératives".
"Si le monde d'entier s'engage en 2012 à célébrer la coopérative comme un moyen d'avoir un développement socioéconomique durable et inclusif, nous disons alors qu'il s'agit par le biais de la réconciliation entre l'homme et des valeurs dont il n'aurait jamais dû se séparer", a souligné Ibrahima Ndour, Secrétaire exécutif de la CPC, à la cérémonie d'ouverture de la réunion des experts.
"Aujourd'hui tout le monde s'interroge sur cette grave distorsion entre les grandes richesses accumulées dans ce monde face à cette grande pauvreté dont les bases ne cessent hélas de s'élargir", a-t-il relevé.
En proclamant 2012 comme année internationale des coopératives, il s'agit "de mettre en exergue les coopératives dans leur rôle de création d'emplois décents et de richesses pour la réduction de la pauvreté", a expliqué Yacoubou Hamadou, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.
"Dans ce sens, les gouvernements, les organisations internationales compétentes et les institutions spécialisées sont conviés à utiliser pleinement le potentiel et l'apport des coopératives pour atteindre les objectifs d'élimination de la pauvreté, de plein emploi productif et de développement", a-t-il estimé.
La Conférence panafricaine coopérative (CPC) a été créée en 1967 par l'engagement de onze pays mais compte aujourd'hui 20 pays membres.
Elle est parrainée, depuis décembre 2008, par le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé afin d'accompagner la CPC à s'élargir à tout le continent et permettre la mutation de l'Institut Supérieur Panafricaine de l'Economie coopérative en Université Africaine du Développement coopératif et la mise sur pied d'une Banque Africaine de développement coopératif.