La consolidation et la diversification de la coopération entre Niamey et Tunis sont au centre des assises de la 7ème session de la Commission mixte nigéro-tunisienne de coopération qui se tiennent depuis mercredi à Niamey, sous la coprésidence du ministre d'Etat nigérien en charge la Coopération, M. Mohamed Bazoum, et du ministre tunisien des Affaires étrangères, M. Rafik Abdessalem.
Le Niger et la Tunisie entretiennent des relations d'amitié et de coopération de longue durée, établies aux lendemains de l'accession à l'indépendance des deux pays, en 1962, rappelle-t-on.
Aussi, le ministre Mohamed Bazoum, a-t-il rappelé, entre autres, que ce fut la Tunisie qui avait assuré le parrainage du Niger pour devenir membre de l'organisation des Nations Unies.
Par ailleurs, la Tunisie a aidé le Niger à mettre en place le premier fleuron de son système bancaire et le premier levier du financement de son développement, à savoir la Banque de Développement de la République du Niger (BDRN), devait ajouter Mohamed Bazoum.
Au cours de cette 7ème session de la grande Commission mixte, précédée par la réunion des experts des deux pays, deux jours durant, il s'agit de dégager de nouvelles perspectives de coopération 2012-2014, dans divers domaines.
L'ordre du jour comporte ainsi des domaines aussi divers que variés de leur coopération, dont, entre autres, l'économie, le commerce, les mines, l'énergie, l'agriculture, les transports, la santé, les infrastructures, le sport, la promotion sociale, la recherche scientifique et la formation professionnelle.
"Dans le domaine de l'éducation, la mise à la disposition, par la Tunisie, à notre pays, de bourses d'études, a permis la formation, le recyclage et le perfectionnement de plusieurs nigériens, dans des secteurs qui contribuent grandement au développement du Niger", a souligné le ministre d'Etat nigérien en charge de la coopération.
S'agissant de la question de l'insécurité dans la sous-région, Bazoum Mohamed a souligné qu'il est nécessaire "de mettre en commun nos forces et nos moyens pour lutter contre le grave fléau du terrorisme et du crime organisé qui remettent en cause les fondements même de nos Etats et qui compromettent la recherche d'un mieux être pour nos populations".