Bachar al-Assad: l'Occident ne peut assumer les coûts d'une possible intervention en Syrie

( Xinhua )

09.11.2012 à 08h40

Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré que le coût d'une intervention militaire étrangère en Syrie sera supérieur à ce que le monde entier est prêt à assumer, promettant de "vivre et mourir en Syrie".

M. Assad s'est exprimé à ce propos lors d'une interview à la chaîne russe Today TV, dont des extraits ont été publiés jeudi. L'intégralité de l'interview sera diffusée vendredi.

"Je pense que le coût d'une invasion étrangère, si elle venait à avoir lieu, serait supérieur à ce que le monde entier serait capable de supporter", a poursuivi M. Assad.

Le président a indiqué que la Syrie était le dernier bastion du sécularisme, de la stabilité et de la coexistence dans la région, ajoutant que si quelque chose se passait en Syrie, "il y aurait un effet domino qui ébranlerait le monde de l'Atlantique au Pacifique".

"Je ne pense pas que l'Occident continuera dans cette direction, mais s'ils le font, personne ne peut prédire ce qui se passera après", a-t-il indiqué.

Répondant apparemment aux propositions occidentales de lui accorder l'asile s'il décidait de quitter le pouvoir, M. Assad a déclaré: "Je ne suis pas un jouet, et l'Occident ne m'a pas obligé à aller vers l'ouest ou dans n'importe quel autre pays. Je suis Syrien et produit de la Syrie, et je vivrai et mourrai en Syrie".

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