Le Parlement grec doit mercredi soir un nouveau plan d'austérité de 13,5 milliards d'euros (17,3 milliards de dollars) en échange de l'obtention de nouveaux prêts d'urgence supplémentaires pour éviter une faillite du pays.
La Grèce est entrée mercredi dans le deuxième jour d'une grève générale avec des milliers de manifestants rassemblés devant le bâtiment du parlement dans le centre d'Athènes et beaucoup d' autres dans les villes du pays.
La grève appelée par les deux principaux syndicats, ADEDY et GSEE, a déjà perturbé les services de l'administration publique et des transports publics. Les chauffeurs de taxi, les employés de banque, des avocats, des enseignants, le personnel hospitalier, les pharmaciens, les commerçants et autres professionnels protestent contre la troisième série de coupes sur les pensions et les salaires et des hausses d'impôts dans deux ans.
Les syndicalistes et les partis de l'opposition de gauche affirment que l'austérité et la réforme mettront un plus grand fardeau sur les pauvres, augmenter davantage le chômage, accroitre la récession et la misère.
L'économie grecque a vu son PIB diminue d'environ 25% en cinq ans, le taux de chômage a atteint 25% et deux sur dix Grecs vivent aujourd'hui en dessous ou très proche du seuil de la pauvreté.
L'approbation des de nouvelles mesures d'austérité et du budget 2013, qui sera voté dimanche, sont la clé pour la déblocage d'une nouvelle aide de sauvetage de 31,5 milliards d'euros (40,4 milliards de dollars américains) du Fonds monétaire international et de l'Union européenne, qui être décidé lors d'une réunion de l'Eurogroupe prévue pour le 12 novembre prochain.