Le ministre algérien de la Poste et des Technologies de l' information et de la Communication (MPTIC), Moussa Benhamadi, a confirmé que la téléphonie mobile de 3ème génération (3G) devrait être lancée au 1er trimestre 2013, précisant qu' il restait encore quelque "réglages" à parfaire à ce propos, ont rapporté mardi les médias locaux.
La mise en œuvre de la 3G constitue un "objectif majeur à atteindre" pour les responsables politiques algériens à tel point qu'elle a été intégrée dans le plan d'action du gouvernement, a fait savoir le ministre, en marge de la tenue d' une rencontre lundi des cadres du secteur des télécommunications.
Des opérateurs sont déjà prêts à offrir leurs services aux clients, mais "ils attendent juste le feu vert" pour cela, a ajouté le ministre.
Interrogé sur la possibilité d' avoir la 4G, une fois la 3G acquise, M. Benhamadi a indiqué que "si on veut aller vers la 4G, la majorité des citoyens n' y pourront pas accéder, en raison du coût".
L'appel d'offres pour l'exploitation de la licence 3G a été lancé pour la première fois en septembre 2011, avant d'être suspendu puis reporté à maintes reprises suite au contentieux sur le rachat par le gouvernement algérien, en vertu de son droit de préemption, d'Orascom Telecom Algérie (OTA), connu sous le nom commercial de Djezzy.
Actuellement, trois opérateurs sont présents sur le marché de la téléphonie mobile en Algérie, à savoir l'opérateur public Mobilis (filiale d'Algérie télécoms), Nedjma (filiale de WTA, koweitienne), et Djezzy (OTA).
Ces trois options sont en cours d'examen par le MPTIC et l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT).
La 3G, plus rapides que la génération précédente, le GSM, avec des débits pouvant aller de 2 à 42 Mb/s, s'applique notamment sur l'accès à Internet, le visionnage de vidéos et d'émissions de télévision, et la visiophonie.