29 des 53 personnes détenues dans l'affaire dite ''des bérets rouges'', ont été mises en liberté provisoire ce mercredi, ont indiqué des sources concordantes à un correspondant de Xinhua.
Pour rappel, des militaires maliens se sont affrontés dans la nuit du 30 avril au 1er mai dernier. Par la suite, certains porteurs d'uniformes notamment des bérets rouges et des civils ont été arrêtés. Il s'agit des éléments du 33è régiment des commandos parachutistes, communément appelés bérets et alliés, favorables à l'ancien président Amadou Toumani Touré (ATT) et ceux proches de l' ex-junte.
29 sur 53 ont été libérés conformément à la certification de la liberté provisoire, signée le 18 janvier dernier. Le procureur général qui avait deux semaines pour se prononcer, vient de signer la décision, a expliqué en substance Alassane Diarra, chargé de communication au ministère malien de la justice.
Selon l'épouse d'un béret rouge, parmi les détenus qui viennent de bénéficier de la liberté provisoire, 6 sont des bérets rouges, le reste étant des porteurs d'uniformes d'autres corps. Celle-ci a laissé entendre que les autres détenus seront libérés d' ici le dimanche prochain, une information que M. Diarra n'a pas confirmé.
La même épouse de béret rouge a indiqué qu'il est prévu jeudi la montée des couleurs dans leur camp et avant d'ajouter que leurs époux vont porter les tenus militaires.
L'affaire communément dite des bérets rouges n'en est pas une selon M. Diarra, précisant qu'il y a parmi les détenus des gendarmes, douaniers, militaires de l'armée de l'air et des civils. La même affaire était mardi au centre des commentaires des députés maliens, lors des débats sur l'adoption de la feuille de route du gouvernement sur la transition. On notait parmi les détenus, le général de brigade Hamidou Sissoko dit Man, ancien chef d'état-major particulier d'ATT, le colonel Abdoulaye Cissé, précédemment garde du corps de l'ancien président Alpha Oumar Konaré et son fils le commandant d'aviation Mamadou Lamine Konaré. Sans oublier l'ancien chef des bérets, le colonel Abdina Guindo, arrêté le 11 juillet dernier.