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Mali: environ 8 000 éléments envisagés pour la MISMA, 3 300 prévus au départ, plus de 3 000 déjà déployés (PAPIER GENERAL)

( Xinhua )

30.01.2013 à 13h35

Avec plus de 3 000 éléments déjà dans le théâtre des opérations, la composition de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) à l'origine projetée à 3 300 soldats est désormais portée à environ 8 000 personnels militaires, policiers et civils, selon une nouvelle planification dévoilée par l'état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest.

Cette force qui se met en place progressivement sous commandement nigérian avec pour objectif d'appuyer l'armée malienne dans la reconquête du Nord-Mali passa sous l'escarcelle de groupes armés qualifiés de terroristes, rebelles et criminels, spécialisés dans le crime organisé et le narcotrafic, puise ses troupes dans des armées des pays ouest-africains élargies à des renforts provenant d'autres régions du continent.

A plus de 3 000 km du territoire malien, le Tchad, pays d'Afrique centrale réputé pour sa longue expérience de combat dans le désert du Sahara, y apporte une contribution qui, pour l'heure, se révèle la plus importante, comptant dans ses rangs 1 800 soldats, contre 1 318 mobilisés par l'état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) lui-même auquel le Mali appartient, rapportent ses responsables.

Au total, le contingent tchadien comportera 2 300 hommes, font savoir les sources officielles qui annoncent en plus un équipement de 300 engins également transportés par voie aérienne avec le soutien de la France et du Congo-Brazzaville.

"Il ne faut pas que ces forces souffrent de manque de ravitaillement", a lancé lors de la conférence des donateurs sur le Mali tenue mardi au siège de l'Union africaine (UA) à Addis- Abeba en Ethiopie, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, décrivant le caractère ardu de la mission dû au fait que "l'ennemi a les moyens de locomotion rapides" qui lui permettent de déjouer les plans d'attaque dans une vaste zone désertique.

De l'avis du général ivoirien Soumaïla Bakayoko, président du comité des chefs d'état-major de la CEDEAO, l'opération de la MISMA se déroule fait ressortir d'importantes élongations se rapportant à un territoire de 7.243 km de frontière.

Pays voisin partageant avec le Mali plus de 800 km, le Niger, affecté par le drame humanitaire provoqué par la guerre au Nord- Mali avec l'accueil sur son de plus 65 000 réfugiés maliens depuis un an, a convoyé un bataillon de 650 soldats, en même temps que 5 000 autres militaires pour la sécurisation de son propre territoire.

C'est le même nombre déclaré par la Sierra Leone, qui se dit disposée à porter les effectifs à 1.800 en cas de demande.

Puissance économique de la région, le Nigeria prévoit de son côté deux bataillons de 1.200 cadres parmi lesquels 190 sont déjà pied d'oeuvre, au même titre que 150 soldats sur un total de 600 du Burkina Faso dont les autorités font savoir qu'une augmentation de ce contingent dépendra des besoins.

Le Togo planifie un contingent de 558 éléments dont 120 déjà au front. Tandis que le Ghana, lui, fait intervenir une compagnie de 120 ingénieurs militaires. Sue 650 hommes prévus, le Bénin annonce aussi un déploiement progressif commencé par une première vague de 150. Le Liberia en a promis 460 non encore en préparation de mise en mouvement. La Guinée-Conakry a un effectif de 144 personnels.

Autre pays d'Afrique centrale que le Tchad, le Burundi fait part d'un bataillon d'infanterie, d'une compagnie d'ingénierie et d'un groupe d'observateurs sans précision de chiffre.

En soutien aux forces de défense et de sécurité maliennes, qui ont montre d'une faiblesse de capacités de résistance face à l' avancée du Sud-Mali qui abrite le capitale Bamako, la MISMA, d' après son énoncé de description, est "engagée en coalition dans une opération d'imposition de la paix avant une phase de consolidation de la stabilisation" pour laquelle le soutien des Nations Unies, jusqu'ici logistique, est sollicité.

Chargée ensuite de prévenir toute résurgence de foyers terroristes, ses principales cibles actuelles sont les combattants du Mouvement pour l'unicité et le jihad islamique (Mujao) et d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Autorisée par l'organisation mondiale, à l'initiative de la CEDEAO et de l'UA, cette force est confrontée à un grand besoin en moyens aériens et une logistique adaptée en milieu désertique, annoncé le général Bakayoko qui a décliné lors de la conférence des donateurs une liste de besoins comprenant 6 hélicoptère de combat, 6 autres multi-rôles (évacuation sanitaire), 2 avions de transport, 2 autres de reconnaissance et 2 autres enfin de combat.

Après la conférence des donateurs de mardi qui a pu enregistrer 455,53 millions USD de promesses de contributions et d'allocations immédiates pour certaines, son déploiement devrait s'accélérer.

Il a été déjà facilité par l'opération française "Serval" qui a permis de stopper la progression des terroristes en direction de Bamako après leurs attaques du 10 janvier contre la ville de Konna (Nord), dans la région de Mopti, et à travers laquelle la France projette la mobilisation à 2 500 soldats au total.

Par Raphaël MVOGO

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