Former un gouvernement de salut national, principale condition préalable du Front du salut national (FSN, opposition) pour participer à un dialogue national, ne sert pas les intérêts des Egyptiens, a déclaré Bakinam al-Sharqawy, conseiller du président Mohamed Morsi, mardi après que le FSN a boycotté le dialogue national.
"La formation d'un gouvernement de salut prendra beaucoup de temps, et cela affectera la vie quotidienne des citoyens", a déclaré M. al-Sharqawy lors d'une conférence de presse, indiquant que le dialogue portait sur les mécanismes visant à appliquer ce qui serait convenu par tous les membres.
Pour sa part, un autre conseiller présidentiel, Ayman Ali, a déclaré que 15 partis étaient invités au dialogue et que la présidence s'attendait à la participation de plus de mouvements et de forces politiques.