Le principal bloc d'opposition égyptienne, le Front du salut national (FSN) et le Parti salafiste Al-Nour ont convenu mercredi sur la nécessité de former un gouvernement de coalition pour organiser les élections législatives à venir dans le pays.
« Nous avons également convenu sur la dénonciation de la violence et le droit de manifester pacifiquement», a déclaré Sayyed al-Badawi, un membre du FSN et le chef du Parti al-Wafd aux journalistes lors d'une conférence de presse après une rencontre avec les dirigeants du Parti Al-Nour.
« Toutes les factions politiques devraient participer à l'étape actuelle, car une seule faction ne peut pas porter l'entière responsabilité », a déclaré Younis Makhyoun, le leader du Parti Al-Nour, se référant au groupe des Frères musulmans, qui est accusé de tentative de dominer le pouvoir.
« Nous n'entendons pas s'unir par cette initiative de dialogue avec l'opposition contre une faction, l'initiative ne repose que sur notre conviction de la nécessité d'une réconciliation nationale dans la phase actuell e», a expliqué M. Makhyoun, soulignant que toutes les factions politiques devraient s'unir pour mettre fin à la tension pour le bien commun des Egyptien.
Al-Badawi a salué l'initiative de dialgoue du Parti Al-Nour, notant que le dialogue est le seul moyen de mettre fin à la crise dans le pays.
Le chef du Front du salut national, Mohamed EIBaradei a appelé mercredi à des discussions immédiates avec le président Mohamed Morsi pour trouver une solution à la crise dans le pays. "J'appelle à une rencontre immédiate du président, des ministres de la Défense et de l'Intérieur, du parti au pouvoir (Les Frères musulmans) et des dirigeants salafistes avec l'opposition pour prendre des actions nécessaires afin de mettre fin à la violence et d'entamer le dialogue", a dit M. EIBaradi.