La Mission de l'Organisation des Nations unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) et le mécanisme conjoint de verification n'ont pas trouvé de soldats rwandais autour de la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, a indiqué mercredi le colonel Félix Basse, porte-parole militaire de la MONUSCO, lors de la conférence de presse de Nations unies tenue à Kinshasa.
"Effectivement, nous avons reçu cette information et immédiatement nous avons déployé des patrouilles de force de réaction rapide sur les deux lieux qui ont été cités par les informations qui nous ont parvenues", a indiqué le colonel Basse, ajoutant qu'il n' y avait pas de déploiement de troupes rwandaises jusqu'à preuve de contraire mais des éléments du Mouvement du 23 mars(M23)".
D'après le colonel Basse, la situation sécuritaire au Nord- Kivu demeure tendue et imprévisible, parce que le M23 continue de consolider sa présence dans les zones sous son contrôle au nord de Goma.
Pour le général ougandais Godefroid Muhesi, coordonnateur du mécanisme conjoint de vérification de la Conférence internationale des pays de la région des Grands-Lacs (CIRGL), les accusations de la société civile sont une simple rumeur.
Le 4 février dernier, Omar Kavota, porte-parole de la société civile du Nord-Kivu a dénoncé la présence de deux bataillons des militaires rwandais à coté des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) près de l'aéroport de Goma et dans les localités de Rutagara et de Bisizi, en territoire de Nyiragongo.