Les présidents congolais Denis Sassou N' Guesso et rwandais Paul Kagamé ont réaffirmé dimanche à Oyo, le village natal du président conglais, à 400 km au nord de Brazzaville, leur volonté de contribuer au retour de la paix dans le nord-Kivu en République Démocratique du Congo (RDC) et dans la région des Grands Lacs, a constaté Xinhua sur place .
Selon le communiqué final sanctionnant la fin de la visite du président rwandais au Congo, notamment dans la ville d'Oyo, le 17 février, les deux présidents faisant le point de la situation dans la sous-région avec l' insécurité occasionnée par des mouvements rebelles en RDC, avec le M23 et la coalition SELEKA en Centrafrique, ont réaffirmé "leur volonté de contribuer positivement au retour de la paix dans le nord Kivu et la région des Grands Lacs".
S' agissant de la RCA, après s'être réjouis de la signature à Libreville (Gabon) de l' accord de cessez-le-feu entre le gouvernement et les rebelles de la coalition SELEKA qui a abouti à la résolution de la crise politico-sécuritaire dans ce pays, les deux chefs d'Etat ont invité "les parties centrafricaines à œuvrer à la mise en œuvre effective de cet accord".
Au niveau régional, les deux chefs d' Etat "ont exprimé leur appui à la communauté internationale et à la CEDEAO dans la lutte contre le terrorisme, ainsi qu' aux efforts entrepris dans le cadre de la mise en place de la mission internationale de soutien au Mali (Misma)".
Au plan bilatéral, les deux chefs d' Etat, après s' être félicités de "l' excellence" des relations entre les deux pays, se sont prononcés pour le raffermissement de cette coopération par la convocation courant l'année en cours de la troisième grande commission mixte entre les deux pays.
Abordant la question des réfugiés rwandais au Congo, les deux chefs d' Etat ont réaffirmé "leur détermination à ne ménager aucun effort dans la mise en œuvre de la clause de cessation du statut des réfugiés qui va entrer en vigueur à la date du 30 juin 2013".
Quelque 7000 Rwandais ont trouvé refuge au Congo, à la suite des violences armées de 1994 dans leur pays, rappelle-t-on.