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Cameroun : malgré le coût élevé, la suppression des subventions aux carburants non envisagée (PAPIER GENERAL)

( Xinhua )

22.02.2013 à 13h29

Le ministre camerounais de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi, a réaffirmé mercredi à Yaoundé la position des autorités du pays qui écarte pour l'heure l'éventualité de la suppression des subventions accordées pour soutenir le gel des prix des produits pétroliers au détail, dont les carburants.

« Le programme des filets sociaux n'a absolument rien à avoir avec la politique de subvention des prix des produits pétroliers. L'option aujourd'hui n'est pas de supprimer la subvention, mais il faut renforcer la politique de protection sociale », a déclaré le ministre Nganou Djoumessi lors d'un séminaire de présentation de la stratégie de la Banque mondiale en matière de protection sociale en Afrique.

Certes coûteuse, la subvention des prix à la pompe des produits pétroliers représente un dispositif des programmes de filets sociaux dont l'objectif est d'améliorer les conditions de vie des quelque 20,6 millions de Camerounais, s'est-il défendu en réponse aux recommandations de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).

Ces deux institutions insistent ces dernières années pour que les autorités camerounaises, appelées à mettre en place un véritable programme national de filets sociaux cohérent et efficace, renoncent à cette politique, jugée comme une mesure inappropriée qui pèse lourd sous forme de manque à gagner sur les finances publiques et peu productive pour la protection sociale à l'égard de la population.

Avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) estimée à 5% en 2012 (5,1% selon les autorités de Yaoundé), l'économie camerounaise tire ses principaux ressorts du secteur non pétrolier. Mais, les estimations tablaient sur une hausse d'environ 9% de la production pétrolière, grâce à d'importantes explorations menées ces dernières années et une exploitation accrue visant à tirer parti du niveau actuellement élevé des cours mondiaux du pétrole.

Cette progression devrait se poursuivre en 2013 par une augmentation supplémentaire de 9% de la production, observe la Banque mondiale qui déplore cependant que « la Société nationale de raffinage, SONARA, accuse un manque à gagner résultant de la politique gouvernementale consistant à geler les prix de vente au détail des produits pétroliers ».

« Comme nous l'indiquions dans le numéro de juillet 2012 des Cahiers économiques du Cameroun, le montant budgétisé au titre de la compensation du manque à gagner de la SONARA pourrait être insuffisant, le montant estimé requis en 2012 s'élevant à quelque 450 milliards de FCFA (3,5% du PIB) au lieu de 170 milliards de FCFA prévus au budget », poursuit-elle dans le nouveau numéro des Cahiers économiques de janvier 2013.

Tout en constatant que les recettes inscrites au budget de l'Etat sont fondées sur les attentes ambitieuses quant à la croissance économique et aux cours mondiaux du brut, l'institution relève cependant que ces recettes « sont sujettes par conséquent à des risques de révision à la baisse. A titre d'exemple, une baisse des cours mondiaux du brut de 10 dollars américains entraînerait une contraction des recettes pétrolières de 0,5% du PIB ».

Selon elle par ailleurs, le coût des subventions aux carburants reste sous-évalué dans le budget, ce qui nuit à la transparence et pèsera à nouveau sur la situation de trésorerie et l'exécution du budget. « Une poursuite de la politique du gel des prix des carburants à la pompe nécessiterait, selon les estimations, 400 milliards de FCFA (soit environ 3% du PIB), alors que 220 milliards de FCFA seulement ont été inscrits au budget ».

Ces subventions, juge-t-elle, favorisent les riches et sont en grande partie inefficaces lorsqu'il s'agit de protéger la consommation des couches les plus pauvres. Les 20% les plus riches de la population, précise-t-elle, bénéficient de l'essentiel des subventions à l'essence et au gasoil.

« Cela ne signifie pas que les pauvres ou les couches vulnérables ne bénéficient pas du gel des prix des carburants à la pomme. Il pourrait cependant y avoir des moyens plus ciblés de fournir la même aide aux pauvres et aux couches vulnérables, tout en faisant payer la totalité du prix des produits pétroliers à ceux qui en ont les moyens », énonce la Banque mondiale.

Parmi les suggestions, les subventions au transport public urbain et des programmes de protection sociale ciblés constituent quelques-unes des pistes de réflexion envisageables, conseille-t- elle.

Pour leur part, les autorités camerounaises qui ont de tout de même entamé des discussions avec les partenaires sociaux au sujet de ce dossier considéré comme étant sensible, rechignent à franchir le pas de la suppression à cause des risques de tensions sociales comme les émeutes violentes enregistrées à Yaoundé, Douala et d'autres villes après une légère hausse des prix des carburants en février 2008.

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