La Côte d'Ivoire continue à se heurter à des défis considéralbes, en dépit des progrès considérables accomplis depuis la fin de la crise postélectorale il y a deux ans, a indiqué mardi le sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet.
Parmi ces défis firguent la présence d'éléments armés, la criminalité transnationale organisée, le terrorisme, la piraterie et un secteur de la sécurité insuffisamment réformé, selon M. Mulet, qui a présenté devant le Conseil de sécurité un rapport sur la situation en Côte d'Ivoire.
"Les avancées réalisées au cours de ces deux dernières années montrent que la Côte d'Ivoire peut retrouver le rôle historique qu'elle joue comme point d'ancrage de la stabilité et de la prospérité dans la sous-région", indique le rapport.
Le rapport préconise de renforcer les mécanismes de coopération entre l'ONUCI et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l'état de la mise en oeuvre de la stratégie en matière de protection des civils.
"L'instabilité récente dans l'ouest du pays le long de la frontière avec le Libéria illustre la fragilité de la situation actuelle", a affirmé M. Mulet.
Il a avoué que la situation sécuritaire dans la zone frontalière "a connu une amélioration sensible, grâce à une coopération fructueuse entre Abidjan et Monrovia, y compris pour le déploiement de leurs forces de sécurité respectives le long de la frontière".
Le rapport qualifie d'"encourageantes" l'ouverture du gouvernement à l'opposition politique et ses discussions directes avec l'ancien parti au pouvoir.