Le conseiller du président égyptien pour les affaires juridiques Fouad Gadallah a remis sa démission mardi, a rapporté la télévision officielle de l'Egypte.
« Ma démission est venue pour un certain nombre de raisons. Tout d'abord, il n'y a pas une vision claire de la gestion du pays et de la planification de l'avenir de l'Egypte. Deuxièmement, il y a une persistance pour garder l'actuel gouvernement du Premier ministre Hicham Qandil malgré son échec dans la politique, l'économie et la sécurité », a dit Gadallah dans sa lettre de démission.
« La troisième raison concerne les tentatives de porter atteinte à l'autorité judiciaire, de ruiner son indépendance et de rejeter ses verdicts », a ajouté M. Gadallah.
M. Gadallah a critiqué les récentes manifestations anti- judiciaires massives des islamistes qui sont les principaux partisans du président pro-islamiste Mohamed Morsi.
M. Gadallah a fait valoir que l'autorité judiciaire doit être traitée comme une institution sacrée et indépendante comme les forces armées, soulignant que l'interférence par des partisans du président dans les affaires judiciaires était contre l'intérêt du pays.