La Cour Electorale Spéciale (CES) a apporté des justifications et explications quant à sa décision relative à la liste des candidats à la prochaine élection présidentielle publiée le 3 mai.
Concernant la candidature du président de la transition, Andry Rajoelina, dont le nom n'a pas été inscrit dans la liste provisoire publiée le 28 avril dernier, mais inscrit dans la liste du 3 mai, la CES a avoué que la candidature de M. Rajoelina a été émise après la date légale de dépôt de dossiers, selon un communiqué de la CES publié lundi.
Mais les dossiers déposés par M. Rajoelina, qui sont conformes aux lois en vigueur, ont convaincu les juges électoraux de la CES, précise le communiqué.
L'élection présidentielle devrait avoir lieu le 24 juillet prochain pour le premier tour et le 25 septembre prochain pour le deuxième tour.
En publiant la liste officielle le 28 avril, la CES a expliqué que M. Rajoelina remplit les conditions d'éligibilité exigées par les lois et les règlements en vigueur.
L'année dernière, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) a invité M. Rajoelina et l'ancien président Marc Ravalomanana, deux principaux protagonistes de la crise malgache, à ne pas se porter candidat à la présidentielle, pour faciliter le processus de sortie de la crise. Comme M. Ravalomanana, le président de la transition a accepté la proposition de la SADC.
Après avoir rencontré le président tanzanien Jakaya Kikwete, président de la troïka de la SADC à Dar Es Salaam, M. Rajoelina a fait une déclaration dimanche, accusant l'ancien président Ravalomanana de se porter candidat à travers son épouse Lalao.