La Haute Représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, également vice-présidente de la Commission européenne, a exprimé mardi sa "sérieuse préoccupation" sur la reprise des combats dans l'est de la RDCongo le 21 août.
Dans une déclaration, elle a "condamné" les tirs à l'arme lourde par les rebelles du M23 sur différents quartiers de Goma, qui ont provoqué des morts et des blessés dans ce chef-lieu de la province du Nord Kivu sur la frontière RDCongo-Rwanda. Elle a "condamné de la même manière" les tirs qui ont conduit à des dégâts matériels sur le sol rwandais.
"Ces attaques contre des populations civiles et des troupes de la Monusco sont inacceptables", a souligné Mme Ashton. Elle a appelé à "mener dans les meilleurs délais une enquête sur ces faits".
Mme Ashton a demandé à toutes les parties concernées de faire preuve de "retenue dans l'intérêt des populations civiles et en vue de favoriser une solution politique à la crise" dans l'est de la RDCongo. Elle a réitéré "le besoin urgent pour le M23 et les groupes armés de déposer les armes".
Mme Ashton a affirmé que l'UE continuerait d'appuyer activement la mise en œuvre des engagements de l'Accord de paix, de sécurité et de coopération pour la RDCongo et la région conclu à Addis Abeba en février dernier, sous l'égide du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Elle a marqué le soutien de l'UE aux initiatives de la Monusco, conformément à son mandat tel que stipulé dans la résolution 2098 (2013) du Conseil de sécurité de l'ONU, en vue d'assurer la protection des civils, y compris le déploiement de la brigade d'intervention internationale au Nord-Kivu.